Accueilli dans l’indifférence la plus totale lors de sa présentation au festival de Cannes 2009, le thriller tokyoïte et existentialiste d’Isabel Coixet aura attendu deux ans avant de bénéficier d’une sortie salle en France. Assez regrettable pour un objet aussi énigmatique, souvent incandescent, parfois irritant, toujours fascinant.