Surprise atomique du festival de Cognac où il remporta tous les prix en 1997, le premier film de Matthew Bright revisite le Petit Chaperon Rouge sous l’angle d’une virée trash et jubilatoire, d’où surnage l’autopsie délirante d’une Amérique à deux visages. Sa suite, absolument dégénérée, se contente (à tort) d’en rajouter toujours plus dans la déviance et le décalage.