Imaginez que Stanley Kubrick ait souhaité mettre en scène un campus-movie, et vous aurez une idée de ce à quoi ressemble le brûlot de Roger Avary : en adaptant le bouquin culte de Bret Easton Ellis, Avary livre une œuvre orgiaque et terrassante qui autopsie les dérives d’une jeunesse américaine dorée, où la jouissance à tout prix s’accompagne d’un puissant malaise existentiel. Un choc.