Sa sélection comme film d’ouverture de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes ne nous faisait ni chaud ni froid après le semi-ratage de La Reine des Pommes. Depuis, La Guerre est déclarée est un raz-de-marée qui emporte tout sur son chemin, les prix des festivals, les larmes mais aussi les rires des spectateurs. Et cette fois-ci, on comprend pourquoi.
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Les Bien-Aimés
Alternant ou faisant même coexister légèreté et mélancolie lors de beaux moments en suspens dont il a le secret, Honoré livre un hymne ample et sensible à l’art d’aimer, non exempt de maladresses, mais qui sont le prix de l’audace et de la générosité.
This Must Be The Place
Paolo Sorrentino nous en met plein la vue avec une autosatisfaction effarante mais oublie l’essentiel en cours de route : les images et l’écriture cinématographiques ont une portée morale, surtout quand on raconte la traque d’un ex-nazi par une rock-star infantile. Un Prix du jury œcuménique effarant à Cannes cette année.
Conan
Vingt ans après avoir été porté l’écran par John Milius, le barbare créé par Robert E. Howard revient sur le grand écran. Son retour se sera fait attendre avec sa valse de scénaristes (les Wachowski, Robert Rodriguez) et de réalisateurs (Brett Ratner, Neil Marshall, Milius himself). Une longue gestation pour accoucher d’un résultat si misérable qu’on en viendrait à relativiser le raté Conan Le Destructeur mis en scène par le fatigué Richard Fleischer.
La Piel Que Habito
On l’attendait au tournant, ce film demeuré longtemps mystérieux et qui promettait pour Almodóvar le tournant que les amateurs attendaient. Sa découverte est un plaisir tel qu’il faut l’évoquer en détails et en révéler les secrets pour en apprécier la richesse et la maîtrise qui ne font que confirmer le génie d’un des plus grands cinéastes en activité. A lire si l’on a vu le film donc.