La grille 2011
La grille 2012
La grille 2013
La grille Annecy 2013
La grille Cannes 2013
Barème :
0 : Rien à sauver
1 : Mauvais
2 : Passable
3 : Pas mal
4 : Bon
5 : Excellent
6 : « Chef-d’oeuvre »
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12 years a slave |
3 Steve McQueen enchaîne une multitude de plans marquants, mais son récit-fleuve linéaire rend le choc émotionnel trop prévisible et son parti pris, axé sur l’indignation forcée, ne transcende pas un sujet aussi fort. |
4 McQueen se fait parfois trop édifiant voire carrément pompeux. Mais sa logique est imparable : il faut montrer le terrible pour en sublimer même l’échappatoire la plus minime. Certains moments sont surpuissants… |
4 La qualité du film repose intégralement sur les talents formalistes de Steve McQueen. Dans d’autres mains, ça n’aurait pu être rien d’autre qu’un ronflant devoir d’histoire. |
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À coup sûr |
0 Comment décrire Delphine de Vigan ? Littérairement : parfaite. Cinématographiquement : peut mieux faire. Quoique ce n’est même pas sûr… |
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L’amour est un crime parfait |
5 Faux thriller mais vrai puits à fictions d’une étrangeté totale, qui vouvoie la surface pour tutoyer la profondeur. L’art du cadavre exquis, et l’aboutissement du style barré des frères Larrieu. |
1 Il n’y a pas que le décor qui soit figé, le film l’est aussi, annihilant la sensualité et bâclant le polar à force de distanciation. |
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Une autre vie |
3 Mouret laisse enfin de côté son surmoi rohmérien au profit d’un pur mélodrame à la narration almodovarienne, futile et simpliste au premier regard, complexe et cruel sous la surface. Reconversion honorable, malgré des dialogues trop littéraires et des acteurs trop mécaniques. |
2 Le style persistant de Mouret ne s’accommode qu’à moitié au mélodrame dont il a envie ici. La structure est là. Il manque juste la flamme. |
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Belle comme la femme d’un autre |
1 Vaudeville (forcément) adultère à la Réunion, avec un stressé, une bombe, une abrutie, un mormon et une Parisienne brise-cojones : franchement, même si Audrey Fleurot est une déesse sexy, ça vous tente ? |
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Bouddha – Le grand départ |
1 À la fois adaptation stupide et laide, et transposition neuneu et expéditive de l’excellent manga de Tezuka. Un gâchis. |
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Les brasiers de la colère |
0 L’Amérique white trash dans ce qu’elle a de plus basique, sale, répugnant, grossier et caricatural. Aucun propos et encore moins de subtilité dans ce film aussi atroce que stupide. |
3 Difficile de nier que le film verse dans la banalité et adopte l’irritante posture de l’indé US. Quelques idées scénaristiques, un sacré casting et une réalisation chiadée compensent tout ça, cela dit. |
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Bring me the head of the Machine Gun Woman |
0 C’est tellement laid, lourd, mal branlé et jamais délirant que même le premier Machete passerait presque pour du Peckinpah en comparaison. Hélas oui, on en est là… |
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Byzantium |
2 Moins qu’un film de vampire érotico-graphique, on contemple surtout un beau livre d’images glacées et sans aucun affect. Une déception relative qui n’enlève cependant pas à Neil Jordan un savoir-faire évident pour développer un univers spécifique. |
4 Pas mal de coups de mou dans l’intrigue mais Jordan a pour lui de traiter le mythe vampirique avec soin et intelligence. |
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Cadences obstinées |
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Dallas buyers club |
2 Un sujet démago qui ne prend pas de risque et des acteurs méconnaissables qui livrent de sacrées performances : il n’en parfois pas plus pour qu’un film fasse bander l’académie des Oscars… Ah ben tiens, comme par hasard, celui-là en fait partie… |
1 Sur-/sous-poids des acteurs + gros dossier + tics visuels et sonores + musique pop + deux-trois gags = le Nouvel Académisme pour les nuls. |
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Divin enfant |
1 Le genre de comédie de boulevard plate, vaine et vieillotte, où la question « qui a baisé ma femme ? » prend le relief d’une affaire d’État. |
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Du sang et des larmes |
1 Tout est dans le titre, mais aussi dans la mise en scène gerbante, les acteurs gueulards, le badaboum omniprésent, le patriotisme rampant, le manichéisme outrancier et les marques de bière. |
1 A moins de lui adjoindre un scénariste compétent, il faudrait interdire à Peter Berg de réaliser des films sur l’armée. Il en est tellement amoureux qu’il ne percute jamais sur la débilité du spectacle. |
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Europa Report |
1 Pas tout à fait un found footage SF (ça fait trop patchwork), pas tout à fait un film non plus (c’est scénarisé un peu n’importe comment), et surtout, pas tout à fait éloigné du foutage de gueule à cause d’une fin bien stupide. Au moins, ça se regarde moins difficilement qu’Apollo 18. |
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Fruitvale Station |
2 Petit dealer en galère, rôle de père à assumer, recherche d’emploi, fête de famille, fait divers, tragédie, prix à Sundance… Déjà vu cent fois, malgré une réalisation correcte. |
1 Le grand chelem du film social raté, qui équilibre colère bien organisée et joliesse écoeurante pour un chantage à l’émotion optimal. |
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The Garden of Words |
4 Shinkaï se fait presque l’égal de Rohmer dans sa peinture d’une relation sentimentale basée sur l’alchimie entre le dialogue et le rapport à la nature. Eblouissement garanti, même si l’on aimerait bien qu’il zappe à l’avenir les dénouements à base de chansons sirupeuses. |
4 Connectés l’un à l’autre et, secrètement (comprendre : par la mise en scène), au monde alentour, ces beaux personnages en proie au doute font la pluie et le beau temps du film. |
5 Après l’expérience Voyage Vers Agartha, Shinkai revient à ses formules plus habituelles. Pas de quoi se plaindre tant la splendeur contemplative sert parfaitement la sensibilité de son histoire. |
5 Plus que par la stricte animation, Makoto Shinkai donne corps et vie à ses personnages par sa mise en scène. C’est ce qu’on appelle du cinéma. |
Les gouffres |
4 Angoisse polanskienne et floutage esthétique fusionnent ici en une fascinante virée entre science et fantasme, superbement filmée, surtout dominée par la prodigieuse Nathalie Boutefeu. On est encore hanté par ce film après la projection. |
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Haunter |
3 La jolie métaphore du papillon donne ici tout son cachet à cet énième film de maison hantée, lequel traite avant tout du mal-être adolescent sous un angle plutôt original. Mais si la réalisation de Natali s’avère maîtrisée, le sujet ne tient hélas pas très bien la route sur une durée de long-métrage. |
2 Etonnant de voir un cinéaste comme Natali priviligier les jump-scares au travail d’ambiance. Cette maladresse desservira tout le potentiel de son histoire. |
3 L’extrême générosité de Natali finit par jouer en sa défaveur au terme d’un film interminable et finalement plutôt laborieux. |
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Homefront |
1 Entre un Jason en mode limité et la compilation des pires clichés du genre, attendez une bonne heure avant que le film ne démarre vraiment. |
1 Mais pourquoi a-t-il fallu que Stallone change ce qui aurait pu être un excellent Rambo V en un long et banal règlement de compte entre voisins ? |
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I, Frankenstein |
0 Alors, comme ça, on a voulu mixer l’oeuvre de Mary Shelley avec la bouillie visuelle et narrative d’Underworld ? Mouais, encore une bêtise… |
0 A Hollywood, dès qu’un mec dit « on est en train de faire une connerie là« , il doit se faire descendre. J’explique pas autrement comment un tel machin peut voir le jour. |
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Jacky au royaume des filles |
2 Beaucoup d’idées tordantes qui font leur effet (dont une ultime scène grandiose), mais Riad Sattouf n’a hélas pas su choisir entre délire assumé et dystopie subversive. Son second film reste inabouti. |
4 On bubute avec délice sur les plus grosses énormités de cette comédie appliquée et étrangement (maladroitement?) jusqu’au-boutiste ! Le plus plaisant, c’est que ça détonne avec tout ce qu’on a pu voir en matière de comédie française depuis des décennies ! |
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Jamais le premier soir |
1 On aurait aimé pouvoir s’intéresser à autre chose que Mélanie Doutey (le plus beau sourire du cinéma français !), mais non, impossible, c’est trop mal écrit, jamais drôle et sans aucune logique narrative… Un point pour Mélanie, soyons indulgents ! |
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Le jeu de la vérité |
1 Bon, certes, il y a la trop craquante Vanessa Demouy, mais à partir d’une situation quasi similaire, Edward Norton avait réussi bien plus fin et subtil avec Au nom d’Anna… Et l’humour, il est où ? |
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Lovelace |
1 La narration paresseuse de ce biopic, couplée à une mise en scène aussi moche que bâclée, signe l’échec total d’un projet mort-né à la base. Le casting est plutôt bon, cela dit… |
2 Illustration unilatérale, plate et vaine d’une période de vie plutôt qu’exploration cinématographique d’un personnage défini comme tel. C’est peu dire qu’on y perd au change. |
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Lulu femme nue |
3 Une femme bafouée se trouve dans le contact aux autres. Karin Viard, excellente, enchaîne les rencontres. C’est inégal, presque fatalement, mais souvent attachant, joliment décalé et drôle. |
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Match retour |
1 Il n’y a pas d’arnaque avec ce film, puisque son scénario inclut lui-même ce qui en fait un pur objet commercial et dénué de tout intérêt. Stallone et De Niro n’avaient-ils rien d’autre à tourner ? |
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Mère et fils |
1 Après Ulrich Seidl et Todd Solondz, c’est au tour d’un jeune roumain d’intégrer le club VIP des cinéastes misanthropes, pour qui stigmatiser sans limite des gens détestables passe pour un point de vue artistique. Un Ours d’Or pour ce film, c’est une blague ? |
1 Observer victimes et coupables avec la même indécence, comme une fouine épileptique, et espérer faire passer ça pour un « regard » : abject. |
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Minuscule |
5 Majuscule. |
3 Il y a de la passion cinéphilique à l’oeuvre et beaucoup d’idées payantes. Mais la méthode de réalisation est perfectible et l’ambiance se destine trop à son tout jeune public cible. |
2 Minuscule. (ouais, je sais) |
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Nymphomaniac (volume 1) |
6 Même raccourci et censuré, ce volume 1 oscille entre burlesque perverti et grotesque total dans son exploration de la nymphomanie. Arnaque géniale ou chef-d’œuvre tordu ? Vivement la suite (et la version intégrale) pour voir jusqu’où ce grand cinglé de Lars von Trier peut aller dans les extrêmes… |
3 Surprenant et assez distrayant dans la manière ludique d’aborder son sujet, ce premier volet reste un glacis virtuose sur lequel on glisse sans la moindre émotion. |
4 On pouvait s’attendre à beaucoup de choses du projet mais sûrement pas à ce que Lars y affirme son goût de la déconne. Malgré des ingrédients violents et malsains, ce premier volume s’avère étonnamment drôle à suivre. |
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Nymphomaniac (volume 2) |
6 Lars le roublard continue de revisiter la filmo de Von Trier. Verdict définitif : un pandémonium d’obscénité et d’humour trash qui sonne comme une ode déjantée et malsaine à tout ce qui définit l’être humain, surtout le pire. Une oeuvre de malade, dans tous les sens du terme, et clairement son film-somme. |
2 A force de digressions, le portrait se dilue dans un éparpillement souvent fatigant de provocation poseuse, heureusement émaillé d’éclairs de beauté. |
4 Moins drôle et plus prenant, ce second volet fait tout aussi preuve de maîtrise que le premier. Par contre, la conclusion aussi prévisible que foireuse, c’était dispensable. |
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Oldboy |
4 Décalque inutile du chef-d’œuvre tétanisant de Park Chan-wook ? Pas tout à fait : en appuyant davantage la dimension BD-cartoon du film original, quitte à se montrer too much dans l’excès et la perversité, Spike Lee se distingue de son modèle avec une certaine classe. Bel exploit. |
3 A reconsidérer dans sa version longue. En l’état, la mise en scène est suffisament talentueuse pour donner une identité propre à ce fidèle remake. |
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Philomena |
2 Le sujet était porteur d’une sacrée sève dramatique, mais la désinvolture de Frears tourne vite à la flemmardise. Déséquilibre garanti entre le drame et la légèreté, malgré les efforts du tandem vedette. |
3 Bien mieux que le mariage forcé de la comédie et du mélo, c’est la relation entre les personnages qui intéresse. Ses interprètes sont admirables. |
3 Frears sait toujours composer son spectacle pour voir au-delà de l’aspect scandaleux et indignant. Le scénario peine néanmoins à trouver un équilibre entre le parcours des deux personnages principaux. |
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Piégé |
1 Imaginez Phone Game dans le désert, avec une mine à la place de la cabine, un acteur tout seul qui souffre de l’immobilité autant que nous, et aucun méchant au téléphone pour élever le stress. Ces 75 minutes sont éprouvantes mais hélas, pas dans le sens où l’on aurait souhaité. |
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The Ryan Initiative |
1 Quelqu’un pourrait-il dire à Kenneth Branagh d’arrêter de se prendre pour un réalisateur de blockbusters ? Et aussi lui indiquer que le 11 Septembre avant la Guerre Froide, c’est de la science-fiction ? Et également lui conseiller d’éviter de jouer aussi mal les méchants ? |
3 Comme John McClane, le personnage de Jack Ryan évolue dans les mains d’instigateurs n’en comprenant pas les fondamentaux. Abstraction de ça, l’objet se laisse suivre grâce à son casting sympatoche. |
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Saving General Yang |
2 Hormis la fabuleuse musique de Kenji Kawai, rien à signaler : la fresque d’action à la chinoise récite tous ses codes sans trop se forcer, au point que le genre apparaisse désormais comme définitivement épuisé. |
2 A force d’héroïser avec un sérieux pompeux le courage de ses personnages, Ronny Yu oublie de préciser au spectateur qu’il est en droit de prendre du plaisir devant le spectacle. |
3 Le traitement premier degré de Ronny Yu et la musique de Kenji Kawai font leur petit effet malgré d’évidents soucis d’ampleur ou de caractérisation. |
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Les sorcières de Zugarramurdi |
5 Alex de la Iglesia continue d’écraser les cojones de la société avant de nous les servir dans un gaspacho super épicé, le tout avec une joie communicative et une générosité visuelle sans égal. Une comédie folle et furieuse, à l’image de son génial cinéaste. |
3 Etonnamment, la virulence hilarante de sa guerre des sexes fonctionne moins bien quand il la radicalise par une débauche de moyens. On sent pourtant là une envie de cinéma folle de De la Iglesia… |
4 Le génie satirique d’Alex De La Iglesia fait toujours des éclats. Dommage que le récit perd de son rythme plus il s’enfonce dans le fantastique. |
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The spectacular now |
3 Rien ne manque à la check-list du virus Sundance, tout comme la lecture du synopsis donne la sensation d’avoir déjà vu mille fois ce genre de film. Mais comme on est vacciné, la pilule passe sans faire de dégâts. |
2 Rien qui n’ait déjà été vu cent fois, une tendance à l’oubli de ses principaux enjeux… Mais un film qui se visionne sans trop d’ennui. Et qui s’oublie aussitôt. |
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Tonnerre |
1 Vrai-faux-polar-qui-s’assume-mais-pas-du-tout-en-réalité, téléfilmesque en diable et visuellement terne. Une cure de Juvamine pour Vincent Macaigne, par pitié ! |
3 Un drôle de film qui opère assez habilement ses glissements de ton en s’appuyant sur un excellent Vincent Macaigne. Solène Rigot, en revanche, plombe bien des scènes… |
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Le vent se lève |
3 Triste fin de carrière pour Miyazaki : si sa virtuosité est toujours présente, elle peine à dynamiser un récit terne, figé au plancher des vaches et sans la fantasmagorie qui fit sa légende. Le vent s’est levé, peut-être, mais pas assez fort pour amener ce film testamentaire vers le zénith tant rêvé. |
5 Si le film peut avoir des airs mineurs, c’est qu’il joue sur un mode mineur ! L’essentiel est dans les apartés, dans ce qui est provoqué hors-champ par un état d’enfance persistant sur lequel Miyazaki pose un regard doux-amer. Beau. |
4 Merde, même Miyazaki succombe à la malédiction de la fin de carrière en mode mineur. De beaux moments d’inspiration demeurent au sein d’un récit bancal, guindé et loin de l’exaltation de ses plus grands films. |
6 « Le pic de créativité ne dépasse pas dix ans, pour un ingénieur comme pour un artiste. » Mais Miyazaki n’est plus un artiste depuis longtemps. C’est un génie. |
La vie rêvée de Walter Mitty |
1 Ben Stiller se rêve peut-être en disciple de Michel Gondry, mais sa fantaisie visuelle, d’abord totalement factice, s’évapore très vite au profit d’une lourde fable sur l’ouverture au monde et au voyage. On baille tranquillement entre deux cartes postales. |
3 D’un tout trop rigidement construit là où l’on attendait de la folie émergent quelques très belles idées sous-jacentes. Il faut oser passer au premier plan et révéler les images pour prendre enfin la mesure de soi. |
4 Stiller réinvente avec brio le film original. Cela dit, le pitch ouvrait des possibilités bien supérieures à ce qui est offert. |
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Yves Saint-Laurent |
2 Jalil Lespert filme le parcours du célèbre couturier comme s’il assistait à l’un de ses défilés : sage, élégant, classieux, mais dénué d’une véritable audace. Tout cela ne dépasse pas le stade du (luxueux) biopic-Wikipédia, malgré un casting méritant. |
0 Jalil Lespert réussit un beau doublé perdant. Déjà qu’il rend son biopic le plus inintéressant possible, il signe en sus une réalisation d’un terrifiant amateurisme. |
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Les 3 frères, le retour |
1 L’humour corrosif des Inconnus laisse ici la place à des situations réchauffées et à une redite quasi intégrale du premier film. Pour des retrouvailles, ça pue le coup forcé. Pour un come-back, ça sent la fin d’une époque. |
1 Lorsqu’une décennie est terminée, elle est terminée et puis c’est tout. Les 90’s ne font pas exception. |
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Abus de faiblesse |
4 Ni autobiographie ni plaidoyer pro domo : Catherine Breillat signe une fiction où le jeu sur l’ellipse et le non-dit ne surligne rien et murmure tout sur l’ambiguïté de cette relation toxique. Le duo Huppert/Shen est sensationnel. |
4 Le signe ultime de la réussite du film, c’est qu’on en oublie l’origine authentique et personnelle pour se laisser fasciner par deux personnages remarquablement interprétés. La mise en scène, simple mais efficace, renforce le jeu d’envoûtement/répulsion. |
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American Bluff |
3 David O’Russell se prend pour Martin Scorsese tandis que ses acteurs en photocopient (plutôt bien) les figures récurrentes. Jolie valse des pantins pour un bluff finalement limité. |
5 O’Russell emploie enfin tout son talent à un sujet à sa mesure. Aussi simple à appréhender que complexe à décortiquer, le résultat a les allures d’un futur classique. |
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Un beau dimanche |
3 Moitié faux polar, moitié éternel couplet sur le poids du passé et de l’héritage. Nicole Garcia vise la justesse et la touche assez souvent. |
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La Belle et la Bête |
5 Christophe Gans fusionne les travaux de Cocteau et de Disney dans un écrin d’une sacrée richesse visuelle, catalyseur du plus pur des émerveillements et des émotions les plus variées. Pari gagné, film sublime. |
0 C’est si loin de toute notion de beauté que ça me donne juste envie d’hurler comme une bête ! |
3 Avant de s’occuper des à-côtés de son histoire, il faudrait peut-être la raconter cette histoire. Ça serait utile pour ne pas livrer juste un beau cahier d’images. |
3 À défaut de surprendre sur les moments attendus (on est toujours privé du cheminement psychologique d’un duo qui n’existe jamais), Gans les sublime parfois par des tableaux magnifiques prégnants d’émotions. |
Les bruits de Recife |
4 Chaque bruit devient suspect dans ce décor urbain régi par la paranoïa. Et cette tension subtile, toujours en filigrane de la chronique sociale, aide ici à éclairer l’archaïsme d’une société prétendument moderne. Excellent premier film. |
4 Les restes monstrueux d’un passé violent ressortent de sous le paillasson propret de la chronique sociale. Moments magnifiques et terribles où le beau filmage fluide se tord sous la pression du cinéma de genre. |
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C’est eux les chiens |
4 Le dispositif, l’air de rien, enchâsse avec force un présent incertain, un passé qui se dérobe et, au-delà du temps, la douleur d’un homme. |
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Confession of murder |
3 D’une intro scotchante jusqu’aux surprises du récit, les deux heures de ce thriller sud-coréen tiennent sacrément en haleine même si la subtilité n’y a franchement pas sa place. Parfait pour se reposer les neurones un samedi soir. |
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Le crocodile du Botswanga |
4 Grand écart parfaitement maîtrisé entre le délire bazooka et la satire politique, emmené par une paire d’acteurs qui n’ont peur de rien. Eboué & Ngijol sont définitivement le plus beau cadeau récemment offert à la comédie française. |
3 L’écriture s’améliore par rapport à Case Départ. L’humour culotté rend ainsi d’autant plus réjouissant le propos et vice-versa. |
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Un été à Osage County |
1 Un casting en or au service d’un énième mélo familial, consternant à tous les niveaux, que l’on doit pourtant au scénariste de Bug ! Seule la beauté solaire des décors de l’Oklahoma vaut le coup d’œil. |
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La femme du ferrailleur |
1 Quand le cinéma réaliste façon « reportage TV » ne permet plus une proximité avec des personnages construits mais ne cherche que la promiscuité, le coup de force et la destruction du « quatrième mur », il ne devient pas seulement fatiguant, mais abject. |
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For those in peril |
2 La belle récompense pour la patience du spectateur face à un éparpillement formel et narratif arrive in extremis, presque donnée en pâture. Dommage, cette variation moderne autour de Moby Dick était prometteuse… |
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Gloria |
4 Même si le passé ne s’efface pas d’un coup sec dans le Chili d’aujourd’hui, cette Gloria transcende tout par l’énergie et l’optimisme. Du coup, on danse avec elle : voilà une héroïne qui sait nous requinquer avec trois fois rien ! |
3 Le personnage est assez formidable, banal, maladroit et charmant juste comme il faut. Mais le film le regarde avec beaucoup d’inconstance, de sorte que le temps est souvent long… |
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La Grande Aventure Lego |
5 Le scénario campbellien a beau recycler les restes de Matrix, cet ouragan d’inventivité visuelle casse littéralement des briques en plus de rester fidèle à la démarche des Lego : ne pas se freiner dans son imagination. Petits et grands ne surtout pas s’abstenir. |
4 C’est imparfait dans les revirements narratifs du dernier acte, mais on hallucine de voir la frénésie du capitalisme moderne défoncée avec autant de verve et de brio par un film-marque ! |
4 Le projet improbable par excellence se transforme en aventure campbellienne prônant l’inventivité tout en sachant l’appliquer. Everything is awesome ? Fuck yeah ! |
4 Visuellement fou, 20 dernières minutes absolument parfaites, mais toujours cette impression d’être passé à côté du fait de personnages jamais attachants et d’un humour en deçà de ce que l’on pouvait attendre de Lord & Miller. En attendant la VO. |
The Grand Budapest Hotel |
3 Wes Anderson évoque la nostalgie d’une société menacée par la montée du nazisme, mais tout cela manque d’incarnation et (surtout) d’émotion. Le film-somme tant attendu n’est finalement qu’un exercice de style charmant et souvent virtuose. |
4 Anderson nous réjouit en nous accueillant toujours en terrain à la fois connu (stylistiquement) et mouvant (thématiquement). Le double-fond ombrageux de son film d’aventures aurait juste gagné à prendre un peu plus de place… |
5 Anderson a bien acquis la totale maîtrise de sa mise en scène. Il tombera inéluctablement de ce pic créatif, mais s’il pouvait offrir encore 2-3 films aussi euphorisants, ça serait déjà formidable. |
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Hipotesis |
2 Ce duel de sagacité entre deux hommes s’avère bien trop programmatique pour créer le trouble et l’ambiguïté. Tout est dans les détails, oui. |
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Ida |
2 Formellement austère, thématiquement creux : l’exemple-type du film d’auteur coincé et prévisible qui étire en longueur les deux lignes de son synopsis pour révéler un peu de consistance dans ses dernières scènes. |
2 Je ne trouve qu’un écho à tous ces décadrages qui servent de mise en scène : moi aussi, je suis toujours un peu à côté… du film ! |
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Il était une fois Veronica |
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L’île des Miam-nimaux – Tempête de boulettes géantes 2 |
3 L’inventivité démentielle du premier opus se prolonge au sein d’une intrigue hélas bâclée et bien moins intéressante à suivre. Reste que l’ensemble ne manque jamais de saveur. |
2 Non content de se montrer fainéante dans son intrigue, cette suite est à cent lieues de la vitalité comique de l’original. Heureusement que le charme visuel perdure. |
4 Un gigantesque réservoir à vannes écrit et assumé comme tel, sans l’ombre d’une quelconque autre considération. Un ersatz du premier opus en quelque sorte, mais quand je me marre toutes les deux minutes, je pardonne tout. |
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Jack et la mécanique du coeur |
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Mardock Scramble – The third exhaust |
3 Après un deuxième épisode de transition, ce final confirme l’oubli relatif des thématiques abordées dans le sympathique premier opus. En résulte des questionnements nébuleux bien que captivants. |
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Mea Culpa |
2 Un rythme survolté dans les scènes d’action et un nombre incalculable de clichés pénibles dans le scénario : du Fred Cavayé pur jus. Depuis le génial Nid de guêpes, le polar d’action à la française va décidément plutôt mal. |
4 Les raccourcis du scénario ne sont qu’une manière de précipiter toujours plus les personnages dans l’action où ils vont pouvoir se révéler pleinement. Le spectacle est au rendez-vous ! |
5 Cavayé se repose toujours un peu trop sur la suspension d’incrédulité de son spectateur. Mais il perfectionne tellement son cinéma que je l’accepte bien volontiers. |
4 En mettant sa sensibilité de côté, difficile de ne pas s’enthousiasmer pour le cinéma de Cavayé, lequel livre une nouvelle fois une petite merveille de cinéma d’action à l’écriture (visuelle ou non) absolument admirable d’efficacité. |
Mekong Hotel |
4 Apichatpong imagine un film à travers un solo de guitare et navigue d’un genre à l’autre. Tiraillé entre Thaïlande et Laos, docu et fiction, rêve et réalité, on se laisse bercer par cette jolie ballade immobile au bord du fleuve Mekong. |
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Non-stop |
2 La mise en scène de Collet-Serra s’avère efficace pour maintenir la tension, mais ce huis clos aérien abuse tellement des invraisemblances et des trous d’air que cela en devient suspect. Vol stationnaire, donc. |
3 Un Liam Neeson classe, une optique whodunit avec quelques bons rebondissements et une mise en scène offrant une poignée d’idées… Un divertissement qui remplit son contrat en somme. |
4 Du suspense grisant maintenu du début à la fin, du Neeson charismatique comme pas deux et du Collet-Serra un peu mieux rôdé qu’à l’accoutumée. J’en redemanderais. |
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Only lovers left alive |
4 Sans atteindre le degré de folie et de transgression de la série True Blood dans l’appropriation des codes du film de vampires, Jarmusch réinjecte du sang neuf à ses figures solitaires et éthérées, à travers ce beau voyage immobile, ordonné par la rêverie mélancolique. |
4 Inégal et parfois agaçant par son côté poseur, le nouveau Jarmusch sait quand même exploiter au mieux la noblesse fanée de ses figures de vampires et saisir leur errance comme un spleen constant. La vie, ce vieux 35 000 tours… |
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M. Peabody et Sherman |
1 Je n’aurais jamais cru pouvoir parler un jour de viol de suspension d’incrédulité à propos d’un cartoon de SF. C’est pourtant chose faite. |
2 Le mariage de programme éducatif et de grand spectacle ne fonctionne que rarement. Faut dire que l’humour pipi-caca n’est pas le liant le plus adéquat. |
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Pompéi |
1 Ce grand cinglé de Paul W.S. Anderson s’est cru capable de revisiter le péplum. Sauf qu’il a tellement offensé les dieux que je crains de voir le mont Vésuve refaire des siennes très prochainement. |
1 A une fin près, Anderson offre tout ce qu’on attendait de lui. Soit quelques scènes catastrophes impressionnantes entourées par un scénario prétexte gorgé de clichés jusqu’à la gueule. |
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Le Quepa sur la Vilni ! |
1 Vélestins sur des crélos ! |
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Les rayures du zèbre |
1 Le sujet était si génial qu’il aurait pu donner lieu à une satire démentielle, mais Benoît Mariage ne fait qu’accumuler les fausses promesses sans jamais trouver le ton juste entre la tendresse et le pathétique. On frise le carton jaune. |
2 Jolie flopée de sujets auxquels le réal se frotte sans jamais en embraser un seul. Plus qu’inégal, le film est surtout très indécis et par extension jamais impliquant. Ni impliqué, en un sens. |
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RoboCop |
3 Face à la rage satirique de Verhoeven, ce remake ne tient pas la comparaison. Mais une réactualisation intelligente du concept, ici couplée à l’éblouissante mise en scène de Padilha, rend le résultat assez virtuose, en tout cas très loin de l’échec tant décrié. |
2 Y a du bon (t’es le meilleur Sam !) et du moins bon (Abbie mais que t’ont-ils fait ?). Un remake qu’il est bien mais pas top, quoi… |
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Sharknado |
0 Les toilettes Asylum ont sorti leur plus bel étron, nanar assumé pour certains mais qui ne s’assume jamais en tant que tel. Tirez la chasse. |
0 Tout ce que l’on pouvait attendre du film s’y trouve. Personne ne sera donc surpris de trouver ça nul, moche et chiant. |
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Supercondriaque |
2 La première demi-heure donne l’impression de voir le pire film de Dany Boon. Le reste vire au portnawak le plus complet, mais du coup, ça devient plutôt sympa et maîtrisé dans son exploitation de l’hypocondrie à des fins comiques. |
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Tante Hilda |
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Tarzan |
0 L’intro à base de dinosaures laisse croire qu’on s’est trompé de salle. Ce n’est pas le cas, mais comme le film rate tout ce qu’il entreprend dans sa modernisation du roman, on n’en est plus à une absurdité près. |
1 Le rendu de la jungle est impressionnant et constitue le seul atout de cette catastrophique version. Entre sa narration défaillante et sa modernisation foireuse, c’est un festival de tout ce qu’il ne faut pas faire avec le personnage. |
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La voleuse de livres |
2 C’est très bien joué et très joliment filmé, certes, mais à quoi bon s’il n’y a ni réflexion ni propos ni surprise ni intérêt dans ce luxueux téléfilm BBC-like ? Ces 130 minutes nous paraissent hélas bien longues et inutiles… |
3 Aucune émotion ne ressort de ce film n’offrant guère plus qu’une réalisation extrêmement appliquée, mais sans âme et aux intentions minimalistes. Vain, donc chiant. |
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3 days to kill |
3 Même au sein d’un gros nanar torché par Luc-La-Main-Froide, ça fait trop plaisir de retrouver un Kevin Costner qui pète la forme dans un rôle de bulldozer badass ! Et comme McG semble assumer avec plaisir la bêtise du scénario, on y prend un certain pied. |
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300, la naissance d’un empire |
3 Un tiers de guerriers en slip qui jouent les badass, un tiers de Touché-Coulé surchargé de giclées gorasses, un tiers d’Eva Green en amazone chaudasse… Un cocktail qui sait nous filer l’ivresse. |
2 Boursoufflée, putassière, mal branlée… Cette suite est si déviante qu’elle en devient forcément fascinante. |
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Aimer, boire et chanter |
1 Râler, picoler et oublier ! |
2 Il est émouvant de voir que Resnais regardait la mort droit dans les yeux avec sérénité voire avec légèreté. Le film en lui-même, pour autant, ne suscite pas grand-chose de plus qu’un peu d’étonnement et un vague amusement. |
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All about Albert |
2 La simple présence du regretté James Gandolfini suffit à créer une vraie émotion. Mais c’est bien là le seul intérêt de cette énième comédie douce-amère, qui ne procure rien d’autre qu’une indifférence polie. |
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Arrête ou je continue |
0 Un couple d’abrutis meublent du vide en se cherchant des noises. Avec ces 102 minutes de torture doublées d’un sommet de néant cinématographique, Sophie Fillières se fout littéralement de notre gueule ! |
0 Arrête le cinéma, Sophie, où on continuera à te taper dessus… et tu ne l’auras pas volé ! |
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The Canyons |
1 Le film s’ouvre sur l’abandon des salles de cinéma en Amérique : mauvais présage pour ce thriller pseudo-arty qui distille un souffre sexuel périmé depuis bien longtemps. Même avec un scénario signé Bret Easton Ellis, Paul Schrader n’avait visiblement rien à tourner. |
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Captain America, le soldat de l’hiver |
2 Les frangins Russo tentent d’injecter du thriller à la Pakula pour étoffer l’univers, mais ça sonne faux. On se console juste avec l’action et la grâce féline de Scarlett Johansson. |
3 Toujours aussi formaté mais une fois n’est pas coutume, le postulat de base est bel et bien exploité. |
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Les chiens errants |
0 Il n’y a pas que les personnages qui errent en vain dans cette atrocité, il y a surtout ce cinéaste autiste qui se complait dans l’inaction la plus irritante avec ses interminables plans fixes. Un substrat de cinéma qui fait franchement pitié. |
2 Quand l’image est si sublime mais la démarche si poseuse dans sa radicalité, le cinéaste nous masque presque constamment ses personnages. Et c’est désagréable. |
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Closed Circuit |
4 Le réalisateur de Boy A s’essaie au thriller parano façon Pollack ou Pakula. Un boulot accompli avec un sacré panache, riche d’une mise en scène protéiforme à la Big Brother et d’une dynamique émotionnelle très soignée. |
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La cour de Babel |
3 Touchant documentaire sur l’initiation à la vie en société, qui regorge de moments authentiques et chaleureux sans être pour autant capable d’apporter une véritable plus-value par rapport aux autres films basés sur le même thème. |
3 Ce joli docu sur une classe d’accueil pour enfants d’immigrés ne donne pas qu’à observer et réfléchir notre société en condensé et en intensifié. Il y trouve une exaltation qui tient bon ! |
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Dans l’ombre de Mary |
2 On savait depuis longtemps que la création de Mary Poppins fut un sacré combat pour Walt Disney, mais nul doute que visionner son making-of serait sans doute plus intéressant que ce téléfilm ennuyeux et académique. |
3 Oh, un sujet fascinant sur le processus de création qui attire des comédiens prestigieux. Vite, filons-le au faiseur local ! Ça serait trop bête de faire un grand film. |
3 La vie de P.L Travers a nourri l’écriture de Mary Poppins, celle de Walt Disney a nourri son adaptation, on pense un instant que les faits ayant accompagné celle-ci vont nourrir Saving Mr. Banks, servir de réflexion sur la notion d’adaptation… Si le film se laisse très bien suivre, c’était quand même trop demander. |
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Dark touch |
2 Maison mal éclairée, menace insidieuse, enfance maltraitée… Que du réchauffé qui abat hélas toutes les cartes de son intrigue au bout d’un quart d’heure, malgré une mise en scène très soignée de Marina De Van. |
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De toutes nos forces |
2 Calamiteuse à plus d’un titre, la première heure accumule de façon grossière les pires poncifs de la fable sur le dépassement de soi. Mais dès que la course intervient, Tavernier se cale avec sincérité sur l’énergie complice de ses deux héros. |
0 En 10min, l’affaire est réglée : on va se taper 2h de chantage à l’émotion grossier et téléfilmé. Le pire, c’est qu’on nous en montre l’issue d’emblée. Hallucinant. |
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Diplomatie |
1 Si la dynamique verbale entre les deux acteurs n’est pas inintéressante, on préfèrera revoir Paris brûle-t-il de René Clément pour s’échapper d’un huis clos aussi pesant, pour ne pas dire jamais aéré. |
3 La mise en scène ne transcende guère l’origine théâtrale du projet. Heureusement, la joute verbale n’en manque pas moins d’intérêt et est parfaitement menée par ses deux comédiens. |
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L’étrange couleur des larmes de ton corps |
5 Loin de la tonalité d’Amer, le duo Cattet/Forzani exalte ici la « torture sensorielle » : une épreuve physique autant que mentale doublée d’un vertigineux trip fantasmatique qui cherche moins le sens que la stimulation des sens. Un ovni dingue, insensé, extrême. |
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L’étudiant |
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Fiston |
1 Kev Adams nous montre qu’il a un paquet de vitamines sous la coiffure, mais tout cela est figé au beau milieu d’un coulis d’enjeux sentimentaux fades et éculés. Bref, c’est comme Soda, mais sans bulles. |
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Les Gazelles |
0 Pas sûr que l’équipe technique avait des carences en éclairage, qu’un tel scénario ait nécessité l’apport de trois personnes et qu’on subisse un ennui terrifiant devant ce qui semble être un girl-movie cool et décomplexé. Sauf que si, et c’est encore pire que ça. |
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Gerontophilia |
3 Bruce LaBruce arrive tellement bien à évacuer le parfum de scandale au profit d’un mélange de justesse et de douceur que son film en oublie hélas de transcender son sujet. Il en résulte un film mineur, mais très beau à suivre, malgré tout. |
2 Avec un point de départ fascinant, le film donne l’impression de se complaire dans son mode mineur. C’est joli, mais trop peu consistant… |
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Her |
6 Spike Jonze explore la solitude et les rapports humains avec une lucidité prodigieuse, et le suivre au sein d’un film aussi miraculeux, parfait et visionnaire, a de quoi changer une destinée d’humain et de cinéphile. Lost in conversation… |
4 Imparfait, trop long, ce beau film n’en offre pas moins des impressions rares. Notamment celle qu’il suffit d’un visage ou d’une voix pour avoir accès à un immense labyrinthe intérieur, d’une sacrée complexité… |
5 Evitant les pires clichés du genre, cette romance atypique fait prendre conscience de tout ce qui fait la valeur des sentiments. |
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How I live now |
3 Une relation passionnelle empêchée par l’arrivée de la guerre : le catalogue des passages obligés et/ou prévisibles tourne ses pages une par une, malgré une réalisation immersive et une émotion tout sauf artificielle. |
3 Sans une romance risible et d’un goût douteux, il aurait été possible de savourer pleinement l’intéressant traitement de la troisième guerre mondiale. |
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I am Divine |
2 De par son montage à la Michael Moore et son survol permanent d’une époque marquée par de profonds changements, le résultat ne rend en aucun cas justice à la démarche esthético-punk de Divine. |
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La légende d’Hercule |
0 Renny Harlin est bien parti pour devenir le nouveau Uwe Boll, et Brett Ratner ne devrait avoir aucun mal à faire mieux que ça. En soi, c’est déjà hallucinant. |
0 La carrière de Renny Harlin est devenue d’une tristesse. Mais filez-lui de l’argent à ce pauvre bougre ! |
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Monuments Men |
2 Clooney reprend la saga Ocean’s pour la décliner à la mode 39-45 avec un message asséné au marteau-piqueur et un look de téléfilm poussiéreux de la BBC… Pourrait-on appeler les Inglourious Basterds en renfort, svp ? |
3 Clooney persiste dans l’exercice de style plaisant mais vain. C’est d’autant plus dommageable qu’il avait là un sujet en or. |
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N’importe qui |
0 N’importe qui fait n’importe quoi sans rien piger au découpage filmique, et voilà la catastrophe qui en résulte. À côté de ce machin difforme, Les 11 commandements ressemble à du Blake Edwards. |
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Patéma et le monde inversé |
2 Outre l’absence d’une émotion qui tendait à inonder chaque strate narrative du récent Upside Down de Juan Solanas, ce film d’animation steampunk manque surtout d’une écriture un tant soit peu ludique et inventive. Tout ceci évoque hélas un agrégat de passages obligés. |
2 A partir d’un postulat assez prometteur, ce dessin-animé aux airs parfois bâclés se débrouille pour enchaîner les maladresses en tout genre. |
4 Des défauts assez conséquants (histoire un poil trop classique, effets de mise en scène ratés) mais qui n’annule jamais la portée fascinante, excitante et émouvante du spectacle. |
4 Après quelques premiers travaux brillants, Yoshiura revient à quelque chose de plus classique – et hélas aussi plus fragile – bien que suffisamment enthousiasmant pour attendre la suite avec impatience. |
Qui a peur de Vagina Wolf ? |
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Real |
4 Le goût de Kurosawa pour l’étrange et le trouble existentiel trouve ici un joli terrain d’activité, au fil d’un scénario riche en surprises. Drôle de voyage mental qui prend beaucoup de risques et qui ne se mange jamais le mur. |
2 Il y a une réelle ambition et de très belles choses dans le nouveau Kiyoshi Kurosawa, mais l’incarnation y fait défaut. La faute aux interprètes lisses d’une histoire censée être tourmentée… |
4 Peu original que ce soit vis-à-vis du sujet ou de la filmo de son auteur, mais le travail sur les personnages et le soin de la mise en scène séduisent. |
4 Plus que d’Inception ou Paprika, le dernier Kurosawa serait à rapprocher d’un film comme L’orphelinat dans sa volonté de manipuler – brillamment – les codes d’un genre à des fins introspectives. |
Se battre |
4 Transcender la pauvreté (matérielle) en richesse (humaine, affective). C’est le tour de force de ce film précieux qui nous met tous en perspective et vaut tous les discours politiques. |
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Situation amoureuse : C’est compliqué |
0 Pourquoi la chanson de Goldman ? Pourquoi cette révérence incongrue au Grand Bleu ? Pourquoi toujours le coup de la voix off bidon qui ouvre le film ? Pourquoi nous indiquer le raccourci clavier pour mater YouPorn en plein écran sur son Mac ? Et sinon, Manu, pourquoi t’as voulu réaliser un film ? |
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Son épouse |
2 On ne sait pas quoi penser d’un film aussi fade, sinon qu’il fait vite s’effondrer tout son potentiel romanesque comme un château de cartes. |
2 Le film se refuse à aller à fond dans son exploration du genre ou dans l’exploitation du talent de ses acteurs. Incompréhensiblement timide. |
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Vampire Academy |
2 Imaginez le Club des Cinq dans la fac d’Harry Potter avec les enjeux d’une sitcom KD2A et un récit tarabiscoté pour pas grand-chose… Bêta et cucul, mais bizarrement, ça se suit sans déplaisir. |
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Welcome to the jungle |
1 Les excès de vulgarité beauf n’arrivent jamais à masquer l’absence d’idées et d’écriture, et même la présence de JCVD n’y change hélas rien. |
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Wrong cops |
4 Tout est dans le titre : Dupieux ne dévie jamais de son pitch et réussit surtout l’impossible en rendant la réalité bien plus absurde que tout ce qui sort de son cortex. Toujours aussi cintré, certes, mais surtout moins bordélique et plus maîtrisé que Wrong. |
3 L’humour potache et mine de rien assez subversif console de rester toujours un peu hermétique au non-sens stylisé cher à Dupieux. |
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3x3D |
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47 Ronin |
1 Dans le genre « viol de mythologie japonaise », ça tangue entre un nanar hideux des frères Pang et de la bouillabaisse numérique mal digérée. Punition de l’Oracle : un four total au box-office US qui fait rimer “Keanu” avec “seppuku”. |
1 Entre un studio n’assumant plus son ambitieux projet et un jeune cinéaste qui n’a pas les épaules assez solides pour le porter, il était pourtant prévisible l’accident industriel. |
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96 heures |
1 Le scénario, aussi mince que du fil dentaire, n’aurait même pas donné un épisode moyen de Braquo. Au moins, Schoendoerffer compense par un goût inouï pour les dialogues les plus bidons de l’année, au point de rendre son film involontairement tordant. |
2 Un bon concept, des idées, de bons acteurs… Il aurait juste fallu que la réalisation respire un peu plus le cinéma. |
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Les amants électriques |
5 Les blessures de l’amour dans leur plus simple appareil, et la fusion amoureuse vue comme un gang-bang de distorsions graphiques. Pour une fois émouvant au-delà d’un étalage d’idées déjantées, Bill Plympton transcende son art. |
4 La folie créatrice de Plympton l’égare dans quelques détours mais crée surtout des raccourcis fabuleux pour un maelström inouï des passions. L’animation peut tant de choses ! |
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The Amazing Spider-Man, le destin d’un héros |
1 Trop de trucs laids, de lourdeurs narratives, et surtout de personnages secondaires pour préparer la future overdose de spin-offs. Le destin d’un zéro. |
1 « Le roi des cons est pas mon cousin » aurait été un sous-titre plus approprié. |
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Apprenti gigolo |
1 John se prend pour Woody, mais il lui manque un vrai sujet, une narration dynamique et un point de vue de mise en scène. Soit à peu près tout pour faire un film. Au moins, Vanessa Paradis y trouve un rôle superbe. |
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Aux yeux des vivants |
2 Le duo Maury/Bustillo continue de hurler son amour d’un cinoche d’horreur extrême et dénué de propos, mais, pour une fois, se mange parfois le mur, la faute à un script bancal et incohérent, surchargé de scènes de violence gratuite qui ne servent pas toujours très bien la narration. |
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Avis de mistral |
1 Le titre est une alerte sérieuse : les enjeux consternants du célèbre quartier de Poubelle la vie envahissent ici le reste de la Provence. |
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Babysitting |
3 Oui, c’est souvent drôle, mais ça se traîne un max pour atteindre le degré de délire, d’énergie et de folie dégénérée du récent Projet X. Au lieu d’une fiesta qui mettrait le feu au quartier, on récolte juste un saccage gentiment fun et (assez) moralisateur. |
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Barbecue |
0 Je pourrais en faire des caisses dans les calembours bouchers, vu que la viande hachée qui me sert de cerveau est déjà grillée à point… Et merde, j’ai pas pu me retenir… |
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Brick Mansions |
1 La rentabilité des usines Luc Besson se limite ici à faire marcher la photocopieuse, avec tout ce que cela comporte de clichés consternants et de dialogues débiles pour enrober le tout. A éviter si l’on apprécie Banlieue 13. |
0 Un remake fidèle qui a parfaitement su respecter l’essence mégalo-putassière de l’original. Pour une fois qu’il aurait pas dû. |
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Cheap thrills |
4 Que serait-on prêt à faire pour quelques liasses de billets ? La question n’a rien de nouveau depuis qu’Alex de la Iglesia est passé par là, mais cette comédie noire sait pousser très loin le bouchon de la cruauté tordante tout en figeant notre avidité dans son viseur. |
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Conversation animée avec Noam Chomsky |
3 Le dispositif visuel du film permet d’illustrer le mécanisme d’interprétation du discours de Chomsky par le cerveau de Gondry, mais reste hélas de l’ordre d’une performance si ardue et lassante qu’elle bloque toute possibilité d’implication externe. |
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La crème de la crème |
5 Redéfinition (dé)culottée des lois du marché à travers un cas de proxénétisme étudiant, prétexte à capter la misère sentimentale d’une « génération Y » bouillante, jusqu’à l’explosion. Actuel, lucide et jubilatoire, ce film d’ores et déjà culte amène Kim Chapiron à atteindre un nouveau zénith. |
2 Moins fouettée qu’épaisse, lourdement onctueuse. Dommage… |
3 Chapiron n’a pas grand-chose à dire (et rien d’original en plus) mais compense cela en déployant une ambiance d’une certaine justesse. |
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Dans la cour |
1 Est-ce la crise qui accroît le nombre de comédies dépressives en plus de les rendre déprimantes ? Tant pis pour le tandem Kervern/Deneuve. |
2 Le duo Deneuve/Kervern était une grande idée qui ne débouche que sur un tout petit film, plaisant par intermittence, touchant…plus rarement encore. |
3 La maîtrise de Salvadori et un excellent duo arrivent à compenser un récit faisant rapidement du surplace. |
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Le dernier diamant |
0 … d’une longue lignée de faux cailloux taillés par des faussaires malhonnêtes qui essaient de les vendre pour ce qu’ils ne sont pas ! |
3 Contrairement à ce que laisse croire la BA, Barbier aborde son film de casse sans omettre légèreté et roublardise. Classique mais agréable. |
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Divergente |
2 Divertissement schizo et paradoxal qui prône la diversité contre le conformisme, tout en se limitant à une suite de séquences volées à tout un tas de films cultes. Et quand on voit la largeur de la liste, il y a de quoi halluciner. |
3 Contre toute attente, ce récit intiatique couplé à la description d’outils de manipulation de masse fonctionne étonnament bien. Impersonnel certes mais cent fois moins couillon qu’un Hunger Games. |
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Eastern Boys |
0 La situation de départ est si invraisemblable qu’elle suffit à flinguer tout le reste du film. Et durant deux heures d’ennui mortel, hormis une certaine fascination pour la nudité masculine, le réalisateur des Revenants nous assomme par sa prétention et son absence totale de sujet. |
5 S’emparant de sujets brûlants (immigration clandestine et prostitution homosexuelle) sans sensationnalisme, Robin Campillo réussit un drame/thriller dont la douleur et la terreur sourdent doucement. Impressionnant. |
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Grand piano |
2 Le pitch reposant sur une fausse bonne idée, il vaut mieux concentrer son attention sur l’élégance et le sens du timing de la réalisation pour trouver son compte. |
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Heli |
5 Amat Escalante affirme la radicalité formelle de sa mise en scène et crée une atmosphère pesante en jouant sur la durée des plans. En résulte un constat terrible sur l’état d’un Mexique corrompu où la violence se propage jusque dans l’intime. Film-choc impressionnant. |
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Je m’appelle Hmmm… |
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Joe |
1 Comment faire mine d’explorer la galaxie redneck sans arriver à dissimuler une effarante paresse dans l’écriture et la psychologie ? David Gordon Green a la réponse et, hélas malgré lui, nous pousse ainsi à revoir le magnifique Mud. |
1 Loin d’en soutenir l’intrigue, l’ancrage réalistico-pouilleux du film n’en révèle que plus la maigreur du scénario. Tant pis pour les acteurs… |
3 Le film semble avoir du mal à s’affranchir des mécanismes littéraires du matériau d’origine, ce qui donne à cette intéressante histoire des atours pesants. |
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Khumba |
1 Une galerie de personnages débiles pour un concours de vannes débiles s’étalant sur une heure et demie à peine préoccupée par les enjeux qu’elle met initialement en place. |
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Last days of summer |
2 On aimerait rire de ce détenu évadé qui prend une famille en otage sans brutalité avant de finalement les aider dans les tâches ménagères et leur apprendre à cuisiner des tartes. Pourtant, il y a une belle ambiance d’été et de jolis moments qui s’installent, malgré tout… |
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Man of Tai Chi |
1 Keanu réalise (très mal) et joue (encore plus mal) le méchant de ce gros machin incohérent, découpé à la scie sauteuse, au scénario charcuté de partout et nanti de poncifs plus que ringards sur les arts martiaux. Ou comment se tirer une balle dans le pied en se croyant réalisateur. |
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Marbie Star de Couillu Les 2 Eglises |
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My sweet pepper land |
2 Le décalage imprévisible de Hiner Saleem ne fonctionne jamais ici, la faute à un postulat de western manichéen qui ne nuance quasiment rien. En résumé, ça ne vole pas haut du tout, malgré un très beau tandem d’acteurs. |
1 Pseudo western kurde, évocation des carcans sociaux et humour plus maladroit que noir : lourdeur à tous les niveaux. Le tout est… dur. |
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Nebraska |
4 Servi par une photo magnifique, ce road-movie gentiment misanthrope se sert d’une relation filiale pour évoquer une Amérique périurbaine, sans idéaux ni ambition. La sensibilité douce-amère d’Alexander Payne trouve ici un superbe point d’ancrage. |
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Need for speed |
4 Sensation de vitesse, écriture soignée, réalisation classe : on ne s’attendait pas vraiment à ça. Du premier degré qui séduit. Pursuing Bad. |
1 Seul Michael Bay peut faire du Michael Bay. |
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Night Moves |
4 La tonalité atmosphérique de ce thriller faussement calme contribue à créer une forme d’épure narrative qui élargit la grille de lecture. Pour un film sur l’activisme écologique, c’est exactement ce que l’on espérait. |
3 La demi-réussite est le triste sort de ce film binaire à la sobriété efficace mais qui trébuche quand il tente de flirter avec le genre. |
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No Gazaran |
1 Redite intégrale de Gasland pour néant de cinéma à tous les niveaux : voilà bien le genre de docu qui n’aurait jamais dû sortir en salles. Difficile d’en dire davantage. |
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Noé |
4 Si Aronofsky a foi en quelque chose avec Noé, c’est dans l’incroyable puissance évocatrice de ses images, lesquelles servent à merveille un récit initiatique et shakespearien, doublé d’une vraie réflexion sur la nature humaine. Un film fragile, mais téméraire. |
1 Un ôteur qui rêve son cinéma inaltérable passe son récit à priori passionnant à la moulinette du blockbuster US formaté. Résultat : un gros kouglov informe, aussi bancal dans le fond que souvent repoussant dans la forme. |
3 Aronofsky tente de transfigurer les textes bibliques et d’en respecter en même temps l’essence. Cette approche risquée devient le terreau des innombrables maladresses d’un spectacle pourtant souvent fascinant. |
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Pas son genre |
4 Encore une énième comédie romantique ? Non, mieux que ça : une vraie fable moderne doublée d’une remarquable étude de mœurs, empoignée par un tandem d’acteurs en état de grâce. Petit coup de cœur. |
4 De l’entrechoc de deux montagnes de clichés, Lucas Belvaux tire une belle confrontation de deux univers cinématographiques et surtout une étude de caractères en trompe-l’oeil, plus acerbe et profonde qu’il n’y paraît. |
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Une promesse |
1 Une passion cachée qui va devoir s’interrompre pendant deux ans : à peu près le temps que semble durer une adaptation aussi poussiéreuse, signée par un Leconte qui se fourvoie dans le téléfilm BBC. |
2 Ce ne sont pas les inexplicables frémissements de la caméra qui vont percer le voile de froideur qui étouffe cette adaptation académique ! |
4 Du mélo classique mais joliment écrit et mis en image. Tout serait parfait sans ce manque de finition dans la mise en scène et le montage. |
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Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? |
0 Créer l’humour à partir d’un catalogue de clichés racistes, d’amalgames douteux et de préjugés communautaires sans jamais y intégrer une ironie sarcastique revient à exploiter ce que l’on aurait voulu dénoncer. Bref, c’est consternant. |
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Une rencontre |
1 Quelqu’un pourrait-il confisquer l’iPod de Lisa Azuelos ? Parce que dissimuler une histoire aussi creuse et inintéressante sous un enrobage de Top 50 jeune et branchouille, c’était juste la plus débile des idées. |
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Rio 2 |
2 Tristesse de continuer à voir des films en 3D qui manquent de relief. Mais cette suite, légèrement supérieure à son morne prédécesseur, est néanmoins sauvée par une flopée de seconds rôles tordants. |
2 Blue Sky semble condamner à ne plus pouvoir utiliser l’énergie de ses réalisations et son sens de la comédie que pour raconter des banalités. Tragique. |
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Salaud, on t’aime |
3 En dépit d’une sous-trame policière totalement inutile, Lelouch touche et émeut en évoquant son statut d’artiste passionné et de patriarche absent. Il en tire au moins une belle première heure qui relie son parcours à celui d’un Johnny Hallyday au visage buriné. |
3 Du Lelouch routinier. Les amateurs apprécieront, les autres feraient mieux de passer leur chemin. |
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Short peace |
5 Deux chefs-d’oeuvre (l’intro de Morimoto et l’immense A farewell to weapons), trois jolies réussites et un jeu déjà oublié : le bilan est très largement positif pour le projet cross-media initié par un Katsuhirô Ôtomo dont on attend le retour au long-métrage avec une excitation absolue. |
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States of Grace |
3 Superbe manifeste de l’entraide et de l’écoute pour mieux transcender ses propres névroses, hélas mis en scène avec une certaine négligence qui bloque trop souvent l’implication émotionnelle. Beau et salutaire, mais sans véritable relief. |
4 Les personnages blessés s’effondrent à tour de rôle et se ramassent les uns les autres avec vigueur et tendresse. Beau manifeste des orphelins. |
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Suneung |
4 La symbolique spatiale est trop appuyée, mais il y a ici un propos sur la réussite sociale qui glace le sang, au fil d’une ambiance tendue et d’un scénario magnifiquement équilibré sur les allers-retours temporels. |
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Tom à la ferme |
4 Xavier Dolan s’injecte les gènes de Polanski et Hitchcock pour explorer le transfert d’identité. Un cocktail toxique, iconoclaste, en tout cas très perturbant. |
2 Entre un genre à investir avec beaucoup (trop!) d’application et un fond passionnant à explorer, le film est indécis, donc fatalement inégal… mais pas déplaisant. |
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Tout est permis |
4 Coline Serreau persiste dans le documentaire, et c’est tant mieux : ce passionnant docu sur la sécurité routière, à la fois ludique et d’une richesse inouïe, fait acte de civisme sans nous faire la leçon. Une place à dix euros contre un accident à dix fractures : on y gagne au change ! |
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Tricked |
2 L’expérience créative du film, infernale à tous les niveaux, était bel et bien une fausse bonne idée, même si Paulo ne s’est pas gêné pour injecter un peu de sa subversion couillue dans une histoire de manipulation aussi ban(c)ale. |
3 Fort plaisant par ses engrenages narratifs permis par l’atypisme de sa production mais limité par le manque de développement qui leur est accordé. |
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Un voyage |
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Les yeux jaunes des crocodiles |
1 Le trait caricatural de Pancol décliné en matériau ciné sans la moindre saveur. Si l’on doit faire le crocodile, c’est avec les yeux rouges. |
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42 |
3 Pour peu d’avoir fait son deuil du scénariste de L.A. Confidential, il est possible de regarder ce gentil film académique sans s’énerver. |
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Adieu au langage |
5 Adieu au champ lexical, image en crise, sens en blocage, 3D en feu : l’ultime mashup d’un savant fou qui tire sa révérence. Godard for ever… |
3 Forcément ingrat de tenter d’épouser à ce point l’incompréhensibilité du monde moderne. Mais courageux. Et assez réussi. |
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Amour sur place ou à emporter |
3 Une rom-com qui a la frite, de gros nuggets et pas mal de soda verbal qui pétille. Bon, c’est pas encore le menu Maxi Best Of, mais c’est toujours plus digeste et appétissant qu’un Happy Meal. |
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L’armée du salut |
3 Il aurait fallu que la mise en scène prenne des risques pour relier avec plus de force les lambeaux de cet autoportrait sensible et amer. |
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Au nom du fils |
3 Même si elle possède largement de quoi faire fuir les grenouilles les plus aveugles du bénitier, cette comédie noire se révèle plus sage et moins provocatrice que prévu. C’est d’autant plus dommage que certaines scènes façon vigilante font leur effet. |
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The baby |
0 Le film fait très peur. Traduction : il est moche, il est chiant, il est débile, il fait beaucoup de bruit pour rien et il a été torché vite fait mal fait par césarienne. Rejeton de m**** !!! |
0 Quitte à vous taper une purge qui singe Paranormal activity et le found-footage en général, privilégiez Scary movie 5. Ouais. On en est là. |
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Blackout total |
1 Les pompages de Very bad trip ne font plus recette, et celui-ci a frappé fort : les meilleures blagues sont dans un bêtisier d’ouverture digne de Vidéo Gag. C’est dire le niveau ! |
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Caricaturistes, fantassins de la démocratie |
3 Joli panorama du monde à travers l’activité de ceux qui le brocardent, qui sait se montrer touchant et universel sous bien des aspects, bien que le résultat finisse parfois par s’éparpiller à force de brasser aussi large. |
1 Encore un « documentaire-catalogue » qui juxtapose les témoignages en peinant à apporter un souffle à leur enchaînement. L’intérêt pour le sujet ne fait pas tout. |
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La chambre bleue |
2 Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? La déconstruction narrative d’Amalric ne génère pas le trouble escompté mais ne fait au contraire qu’éparpiller ses enjeux dramatiques. Le résultat est frustrant. |
3 La remarquable élaboration visuelle et la déconstruction narrative seraient de moins grands obstacles à l’émotion si les personnages avaient plus de temps pour exister… |
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Charlie Countryman |
3 Scénario bordélique sur la nécessité de vivre vite, Shia LaBeouf en contre-emploi, Bucarest filmé comme chez Danny Boyle… Curieux film, instable à plus d’un titre, mais heureusement peuplé de moments de grâce et nanti d’une BO hypnotique. |
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D’une vie à l’autre |
3 Le contexte est assez riche et complexe pour nous tenir en éveil, mais hélas jamais soutenu par une mise en scène un tant soit peu inspirée et une structure narrative moins bordélique pour réussir à nous immerger dedans. |
3 Le pan de l’Histoire évoqué, entremêlant nazisme et Guerre froide, était déjà suffisamment complexe pour que le réalisateur s’encombre d’autant d’affèteries narratives. Résultat ? Le film intéresse mais ne transporte jamais. |
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De guerre lasse |
4 Olivier Panchot n’est pas James Gray, mais sa réalisation reste précise et son film sait évoquer l’enfer du retour aux sources par un hallucinant travail sur le son. Bonne surprise. |
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Deux jours, une nuit |
5 Plus de jour que de nuit dans ce manifeste vibrant, éloge de l’entraide et pierre blanche du renouveau pour les Dardenne. Tout est lumineux. |
6 Ici à leur sommet (c’est dire l’immensité du film), les Dardenne me découpent en mille morceaux et me recollent doucement, tendrement, le tout en moins de 2h. L’expérience physique au cinéma peut passer par une simplicité inouïe. |
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Godzilla |
5 Le vrai Zeus du kaïju-eïga récupère son image mythologique, imposant face à une humanité impuissante, réduite à une posture de sidération devant les forces absolues de la nature. Le choc est dévastateur. |
4 L’éparpillement narratif entrave la montée émotionnelle qu’on trouvait chez Del Toro, mais Godzilla est un beau film de sidération, d’hommes pétrifiés face à la matérialisation de tous leurs cauchemars, historiques et imaginaires. |
4 Négligeant ses personnages et son histoire, Gareth Edwards se contente trop de faire juste un film de monstre. Vu que c’est sacrément bon, il est néanmoins pardonné. |
3 L’écriture visuelle des kaïjus est aussi superbe que tout ce que le film a à offrir par ailleurs est lourdement surexplicatif, ennuyeux et émotionnellement vide. Mais quelle dernière demi-heure… |
Grace de Monaco |
0 Comme un ouragan qui passait sur moi / L’horreur a tout emporté / T’es partie l’envie mais pas l’accès de furie / Qu’on ne peut plus arrêter ! |
0 L’enchaînement de mauvaises idées est si catastrophique qu’on en est ramené à celle qui les précède toutes : le projet en lui-même. |
1 100 minutes de pur glamour n’existant que pour lui-même. |
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The Homesman |
2 Tommy Lee Jones rejoue la partition humaniste du superbe Trois enterrements, mais ne reproduit pas le même choc, la faute à des enjeux limités et à un scénario simpliste qui mouline parfois du vide. |
2 Tommy Lee Jones précise trop lentement et trop mollement ce qui l’intéresse vraiment dans cette histoire simple et qui pourtant s’éparpille avec si peu. |
4 Très proche d’un True Grit par sa tonalité et sa classe visuelle, même s’il ne dispose pas de la même puissance émotionnelle. Ce qui n’enlève rien à la force de certains moments. |
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L’île de Giovanni |
3 Assez imparfait au niveau formel et pas toujours fluide dans son montage, mais l’émotion est bien au rendez-vous. Un beau film d’animation. |
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Je te survivrai |
1 Déjà abominablement caricatural dans son propos, le film dégringole encore en devenant moralisateur. N’est pas Alex de la Iglesia qui veut. |
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Kidon |
4 Une arnaque narrative savamment orchestrée, avec assez de malice pour tourner en dérision le Mossad et son fonctionnement. Ludique et funky, sans oublier une absence totale de prétention. |
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Libre et assoupi |
1 Aucun rythme dans cette plate suite de saynètes, du genre à meubler la tranche horaire entre le journal télévisé et le programme de soirée. |
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Maléfique |
4 L’idée de revisiter La Belle au bois dormant à travers le point de vue de la sorcière valait le coup d’être tentée : en dépit d’un look rococo qui laisse parfois perplexe, Disney mise ici sur l’harmonie entre noirceur et émerveillement, et ça marche ! |
1 Je ne sais même pas si on peut parler de catastrophe tant le film ne ressemble jamais à ce qu’il aurait dû être. |
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Maps to the Stars |
6 Hollywood, cette cité maudite où les anges se livrent à la duplication éternelle de leurs liens incestueux. Valhalla spinning… Démentiel. |
3 L’ambition du fond en jette, mais les jaillissements organiques autrefois si forts se limitent aujourd’hui à un caca qui a du mal à sortir. |
2 Comme il est dit par un personnage, c’est pas du Paul Thomas Anderson. |
2 Je n’ai presque pas eu envie de me flinguer devant ce cinéma pour papys totalement insignifiant. Presque. |
Michael Haneke : profession réalisateur |
3 Les informations inédites se compteront ici sur les doigts d’une main pour les fans du cinéma de Haneke. A conseiller plutôt aux néophytes. |
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Le promeneur d’oiseau |
4 Muyl a beau s’être contenté de recuisiner son Papillon à la sauce Suzi Wan, le cocon familial qu’il s’attache à explorer dans son intrigue est aussi touchant que les paysages de la Chine sont à tomber par terre. Le genre de voyage exotique qui fait un bien fou. |
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Sabotage |
4 Le filmage amphétaminé de David Ayer sied à merveille à cet actionner ultra-badass, d’une violence parfois inouïe, qui assume son mauvais goût et son esthétique sale avec une sacrée paire de couilles. Enfin reconfiguré en mode brutal, Schwarzie signe ici son vrai grand retour. |
3 Ayer ne progresse toujours pas en tant que réalisateur, mais son cocktail de thriller et d’actionner est tellement bourrin qu’il a quelque chose de plutôt réjouissant. |
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Ugly |
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Veronica Mars |
3 Les fans de la série seront à coup sûr aux anges face à ce très sympathique polar, conçu avant tout comme une conclusion tant réclamée. Les novices se contenteront du charme tout sauf anecdotique de Kristen Bell. |
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La voie de l’ennemi |
2 Enième rédemption tenue en échec, jamais transcendée par un cinéaste qui ouvre trop d’enjeux secondaires sans finir hélas par les résoudre. Bouchareb accouche d’un film inabouti, toutefois sauvé par un Forest Whitaker toujours aussi immense. |
4 L’Ouest profond est filmé avec un plaisir communicatif et Forest Whitaker démontre une fois de plus l’immensité de son talent. De quoi pardonner un script un peu schématique aux entournures. |
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Welcome to New York |
5 Le style clinique de Ferrara sied à merveille à cette relecture détournée de l’affaire DSK. Prestation monumentale de l’ogre Depardieu, incarnant ici l’excroissance sulfureuse d’un système qui suinte l’excès et l’addiction par tous les pores de la peau. |
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X-Men – Days of future past |
1 Singer en fait tellement trop que la saga X-Men est en train de virer au plus gros capharnaüm narratif et temporel. Si cette logique de sérialisation télévisuelle poursuit sa route, alors oui, il n’y a que le pire à craindre du futur. |
4 Rarement une saga a débouché sur un volet si complexe, qui convoque ce qui le précède pour composer un étourdissant tourbillon narratif. Dommage que la mise en scène ne suive pas toujours à ce niveau d’ampleur… |
4 Si on passe l’inévitable et enquiquinante comparaison avec Terminator, c’est le parfait prolongement à la sympathique expérience de First Class. |
4 À défaut de la sublimer, Singer parvient très bien à s’accommoder de l’ambition de son script, et évite le boxon narratif attendu. |
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Un amour sans fin |
1 On aurait pourtant bien aimé qu’il y en ait une, parce que cette bluette n’a rien à proposer. A réserver aux lectrices de Jeune & Jolie. |
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Bird People |
5 Rester cloué au sol ou prendre son envol ? Pascale Ferran ne tranche pas, explore les deux idées et prend tous les risques, notamment celui de libérer sa mise en scène à travers une audace narrative inouïe. Chapeau bas. |
2 Pascale Ferran se contente souvent de planer au-dessus de ce dont elle voudrait livrer une vue en coupe. Film un peu académique sur la modernité. |
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Black Coal |
1 Deux ou trois idées de mise en scène à extraire d’un film en pilotage automatique, s’égarant dans un montage bâclé et un scénario patapouf. N’est pas Jia Zhang-ke qui veut. |
3 A trop vouloir jouer le trompe-l’oeil, le film n’accroche que par de beaux morceaux de mise en scène et pas par une intrigue, trop fuyante. |
4 Si on accepte la sensation de voir un sous-Memories Of Murder, il est possible d’apprécier ce qui n’est qu’un classique film noir avec de sérieuses qualités de mise en scène. |
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Chinese Zodiac |
3 Désormais au crépuscule de sa carrière, Jackie Chan persiste malgré tout dans le blockbuster familial à la sauce HK. La niaiserie du résultat fait parfois pitié, mais une telle débauche d’idées folles, parfois juxtaposées sans aucune logique, suffit à faire notre bonheur. |
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Le conte de la princesse Kaguya |
6 Le pinceau magique de Takahata sublime ici chaque nuance du monde, terrasse le cœur par un déferlement de haïku graphiques et nous invite en douceur à la plus sereine des sagesses. C’est beau à périr. |
5 Takahata dépasse l’aspect programmatique du conte par les fulgurances de son parti-pris visuel et une mélancolie surprenante et entêtante. |
6 Il y a des films qui se prétendent grands et d’autres qui le sont tout simplement. Le Takahata appartient à la seconde catégorie. |
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Dom Hemingway |
3 Jude Law en fait des caisses dans son rôle de Thomas Crown vulgos et le réalisateur singe une quantité astronomique de cinéastes sans la moindre gêne. Et pourtant, ce portnawak est si excessif qu’il en devient (parfois) jubilatoire. |
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Drug War |
3 Il est regrettable de constater l’absence de renouvellement chez To, en dépit d’une maîtrise visuelle et narrative qui n’a jamais disparu. Pour être honnête, seuls les profanes en auront pour leur argent. |
5 To est à son meilleur et livre un polar sous haute tension doublé d’une peinture flippante de la Chine continentale. L’existence même d’un tel film est formidable. |
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Duels |
2 Une mise en scène très soignée, une ambiance de western qui fait plaisir… mais aussi un interminable scénario-confetti qui ne démarre jamais. Avec l’ami JCVD parmi les seconds rôles, il y avait sans doute un truc fun à réaliser. |
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Edge of tomorrow |
4 Un jour sans fin pour assimiler les Gears of War : c’est aussi vain que stimulant et ça constitue deux bonnes heures de distraction basique. On n’en demandait pas plus. |
3 Ce très honnête divertissement est avant tout un écrin pour Tom Cruise, qui parvient à donner à son jeu a priori appuyé un beau double-fond. |
3 Avec un réalisateur plus habité aux commandes, ça aurait pu être sensationnel. En l’état, ça se regarde puis s’oublie. |
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L’ex de ma vie |
0 Âge mental de ces deux abrutis : moins de cinq ans. Degré de compétence en écriture et réalisation : en-dessous de zéro. Commedia di merda ! |
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Five thirteen |
3 On saluera l’excellente tenue du résultat (totalement improvisé !) au détriment d’un script bancal et prévisible qui compile tous les clichés du genre en boucle. |
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Goal of the dead |
4 L’apocalypse se met peu à peu en marche au travers d’un double-feature fun et footeux, remarquablement équilibré entre l’horreur et la dramaturgie, et d’une intégrité suffisamment forte pour qu’on lui fasse la Ola ! |
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Jersey Boys |
2 Ce qui aurait pu être une bombe chez tonton Scorsese est devenu un petit biopic académique chez papy Clint. Pas désagréable, malgré tout… |
2 Comment Eastwood investit-il un projet a priori loin de lui et façonné par d’autres ? Comme il peut. Beaucoup classique, un poil ludique, malaisé, inégal et si peu intéressant, son film est une sacrée déception. |
4 Eastwood aurait pu essayer de relever le défi de la comédie musicale plutôt que de se contenter d’un classique biopic aussi honorable soit-il. |
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Légendes vivantes |
2 Même quand il s’agit d’en rajouter dans l’humour débile, McKay n’arrive jamais à transcender ce qui n’est au final qu’une redite quelconque. Ce grand taré de Ron Burgundy méritait mieux pour son second prime. |
4 Détournements de situations + absurdité totale (et souvent graphique) + scatologique : les empilements comiques donnent parfois des fous rires si longs qu’on loupe les deux-trois gags suivants ! |
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La mante religieuse |
4 Le drame rédempteur de Natalie Saracco tutoie d’abord la grâce pour finir par s’abîmer dans la plus écoeurante des bondieuseries. Reste la sublime Mylène Jampanoï, actrice à la beauté décidément irréelle, qui sait conférer grâce et mystère au travers de son regard perçant. |
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Nurse 3D |
3 La déesse désinhibée d’Enter the void en infirmière perverse ?!? Non, ce n’est hélas pas le porno de mes rêves, mais plutôt un Dexter sans chromosomes Y qui enfile les full frontal, les déhanchés sexy et les poses lascives comme des perles… PAZ, JE T’AIME !!! |
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Palo Alto |
2 Nouveau produit de la fratrie ciné Coppola (et le prochain, ce sera qui ?), Gia n’a rien à révéler sur l’errance ado là où Sofia donnait l’impression de tout transcender. Grosse déception. |
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Les poings contre les murs |
3 La virtuosité du résultat et l’excellence du casting n’efface pas ce sentiment gênant de redite, surtout depuis que la série Oz a fait le tour du contexte carcéral. |
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Le procès de Viviane Amsalem |
5 Conclusion, radicale, tranchante mais aussi tendre et drôle d’une admirable trilogie du politique et de l’intime, où le moindre frémissement de la diva Ronit Elkabetz est un séisme. |
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Résistance naturelle |
1 Il n’est ici question que d’engendrer le progrès à travers le respect des traditions. Hélas, la structure erratique de la narration et le parallèle lourdingue que Nossiter élabore avec l’évolution du 7ème Art font qu’on n’y comprend plus rien. |
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Revenge, la loi du talion |
3 Viol, vengeance, fœtus arrachés, barbarie démultipliée : du Category III 100% pur bœuf, mais hélas d’une originalité toute relative et gâché par une fin portnawak. |
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La ritournelle |
1 Trop d’écriture, aucune mise en scène, des personnages enfermés dans leurs stéréotypes et un Fitoussi fidèle à son goût d’un cinéma terne. |
3 Faux commentaire social et vraie jolie comédie du remariage, le film marie élégance et peps et offre de belles prestations à retardement d’Huppert et Darroussin. |
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The Rover |
5 On bouffe les pissenlits par la racine devant ce post-apo vénère, route caniculaire qui tranche un territoire ravagé. Face à un Guy Pearce habité comme jamais, Robert Pattinson sidère par son jeu extraterrestre. |
4 Michod a un peu trop conscience de son talent et a tendance à prendre une pose auteuriste. Cela n’apporte que des atours artificiels à une oeuvre pourtant captivante. |
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Sous les jupes des filles |
1 Le plus beau casting féminin de l’année au cœur d’une comédie bêta qui donne juste envie de devenir misogyne : c’est quand même un comble ! |
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Transcendance |
3 Percer le cocon technologique pour en extraire une parcelle d’humanité : à la fois le propos du film et la superbe porte de sortie qui le sauve finalement d’une direction narrative mal définie. Un semi-échec paradoxal. |
2 Le sujet était définitivement trop imposant pour un réalisateur débutant, d’autant plus qu’il se la joue sous-Nolan avec tous les défauts du maître et aucune de ses qualités. |
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Triple alliance |
1 Moitié magazine féminin qui donne envie de fuir, moitié comédie poussive qui ne fait pas rire. Même cette grande tarée de Leslie Mann n’offre jamais ce que le film promettait : de la pure méchanceté ! |
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Tristesse Club |
1 Un trio d’excellents acteurs qui essaient de donner beaucoup à un scénario qui, hélas, n’a strictement rien à leur offrir. A nous non plus, d’ailleurs… |
4 Les dialogues, hilarants, et la mise en scène, à la folie maîtrisée, se passent le relais pour assurer un spectacle constant, qui plus est poétique et touchant. |
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The two faces of January |
1 De la tragédie grecque en toc, qui brasse du vent pour s’aérer à force de transpirer à ce point la vacuité scénaristique la plus insensée. Même les acteurs ont l’air de s’ennuyer, c’est dire ! |
3 L’exemple-type du film de scénariste tourné avec un stylo au lieu d’une caméra. Heureusement qu’il a un bon coup de plume. |
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Under the skin |
6 Glazer magnétise Scarlett en cobaye d’une cosmogonie inouïe sur la Terre, l’Humain et le rapport à l’Autre. Ce film vient d’une autre planète. |
4 Images sidérantes et sons dérangeants tissent une toile qui nous emprisonne avec volupté : celle de Spider Johansson, grande comme le monde. |
1 L’emballage auteuriste voudrait faire croire qu’il donne de la profondeur à cette banale histoire de genre. Sauf qu’elle ne propose rien de prenant ou d’original. |
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Les voies du destin |
2 Non content d’être complexe, le sujet est jalonné de problématiques nécessitant des prises de risque. Donc l’angle « téléfilm pour ménagère de moins de 50 ans », ça n’allait pas marcher. |
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Xenia |
2 Attachante virée teintée d’onirisme dans une Grèce à différentes facettes, hélas trop longue et souffrant d’un dernier acte caricatural. Quelques beaux moments, malgré tout… |
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Zero Theorem |
5 Nous adorons les futurs gilliamesques à la Brazil, les héros mélancoliques, les séductrices en petite tenue, les courtes focales en looping et l’humour super barré. Nous adorons donc le Théorème Zéro. |
1 L’ombre de Terry Gilliam dirige la déclinaison la plus fade de Christoph Waltz dans un ersatz de « SF réfléchie » qui se creuse la tête pour trouver quoi raconter. |
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À toute épreuve |
2 Les Sous-doués avaient plus d’humour et surtout plus d’idées que ce Club des Cinq (Mille Clichés). La réalisation énergique et la prestation marrante de La Fouine sauvent le film. |
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À la recherche de Vivian Maier |
1 Une grande timide au talent inouïe est agressée par une horde d’excités impudiques, dont deux documentaristes égocentriques qui la mettent en avant autant qu’ils profitent d’elle. Gros malaise. |
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Ablations |
1 Imiter David Lynch avec un scénario aussi grotesque aurait pu faire son effet si le film était involontairement drôle. Ce n’est pas le cas. |
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Albert à l’Ouest |
3 Très paresseux en écriture, Seth MacFarlane ne renouvelle pas la réussite de Ted. Mais l’intégration d’un humour scato sans limites arrive à décoincer sans difficulté ce Ouest terne. |
1 Mou, moche, mal écrit, moyennement drôle… l’idiot titre français est parfaitement adapté pour une fois. |
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American Nightmare 2 : Anarchy |
2 Le concept, aussi aberrant soit-il, gagne ici légèrement en intérêt à force d’oser la rencontre joliment bis entre GTA et The Warriors. |
1 « Soyez épargnés. » |
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Appleseed Alpha |
3 Aramaki réinvestit l’univers de Shirow comme simple prétexte à un actionner plaisant, à défaut de donner une ampleur à sa nature de prequel. |
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Auschwitz |
1 Une reconstitution ultra-crue (et cheap !) du camp d’Auschwitz qui en fera hurler plus d’un et une partie documentaire bancale qui ne remplacera jamais cinq minutes du Shoah de Claude Lanzmann. Polémique parce que sans intérêt. |
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Big bad wolves |
1 Pousser le bouchon dans la violence choc, le mépris carabiné et le mixage de genres mal équilibrés allait-il rendre le résultat moins sinistre qu’il ne l’était déjà ? Bien sûr que non. |
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Blue ruin |
4 Curieux vigilante, en tout cas fascinant parce que toujours sur la corde raide entre violence contenue et drôlerie incongrue. Les frères Coen devraient sans doute adorer. |
3 Malgré un dernier acte qui jure avec le reste, ce thriller de belle facture frappe par la quotidienneté et la banalité dans lesquelles il ancre sa vendetta. |
4 Dès que le brillant exercice de style menace de tourner à vide, Saulnier prend soin de le faire dériver vers un fascinant cocktail de western et tragédie à la Shotgun Stories. |
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Boyhood |
5 Prodigieux dans l’accomplissement de son pari fou, Linklater donne à la “tranche de vie” le relief d’un instantané qui saisit l’être humain autant que ce dernier tente de le saisir. Respect. |
5 Ils sont rares, ces films intéressés par ce que c’est que de vivre, qui ne cristallisent pas grand-chose mais s’offrent comme expérience, entre flux tranquille et fulgurances accidentées. Celui-ci a été tourné sur 12 ans, et il est magnifique. |
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Coldwater |
2 Une mise en scène soignée qui facilite l’immersion, un scénario erratique qui la rend caduque. Ne reste alors qu’un sentiment de gâchis… |
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Des chevaux et des hommes |
2 D’étranges connexions entre hommes et animaux, entre confrontation, continuité et fusion, offrent des moments forts… faiblement raccordés. |
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Dragons 2 |
3 Un scénario un peu plus étoffé qu’avant et une dernière demi-heure brillante qui envoie souvent du lourd en matière de spectacle. Mais hélas, la claque tant espérée ne ressasse que du déjà-vu en matière d’enjeux et de dramaturgie. |
5 Les enjeux sont rabâchés ? Qu’importe, lorsqu’on se les approprie avec tant d’éclat, comme socle d’un récit passionnant et jubilatoire de bout en bout, plastiquement impressionnant et souvent émouvant ! |
4 Les thématiques de la franchise ne me passionnent définitivement pas mais nom de dieu, quel spectacle !!! |
5 Il y a tellement d’images marquantes dans ce Dragons 2 que le film est probablement ce que le cinéma |
Du goudron et des plumes |
1 Le pire, ce n’est pas l’absence de thématiques intéressantes et d’acteurs habités, c’est juste une écriture laissée en pilotage automatique. |
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Duo d’escrocs |
0 Cette fois, c’est décidé : je demande Emma Thompson en mariage et je divorce fissa de ces comédies aussi bâclées qu’écrites avec les pieds ! |
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The face of love |
1 Pour un mélo, l’idée de départ était sympa. Exploitée n’importe comment (ou pas du tout), ça vire au suspense mou avec une fin prévisible. |
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Fastlife |
1 Thomas Ngijol se la joue Fatal du pauvre, sans idées, sans rythme, sans pêche et surtout sans humour. On devrait se marrer, on est juste embarrassé du début à la fin. |
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Les Francis |
2 Beaucoup de seconds rôles tordants à qui on ne laisse hélas que trop peu de temps pour faire monter le délire. Une Omerta comique, en somme. |
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L’homme qu’on aimait trop |
0 Un film de patates : celles qu’on ose gaspiller pour un résultat aussi insignifiant, et ce à quoi ressemblent les acteurs quand ils jouent. |
1 Il y a deux choses un peu fascinantes dans tout ça : l’oeil d’Adèle Haenel et… euh… l’autre oeil d’Adèle Haenel. |
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Jimmy’s Hall |
3 Quand il laisse de côté ses penchants manichéens, Ken Loach se fait plus apaisé, émeut sans se forcer et crée parfois une empathie plus nuancée. |
3 Ken Loach ressemble un peu à sa figure de prêtre : c’est un faux vieux tranquille. Sa rage politique vient chahuter cette chronique que la fadeur guette çà et là… |
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Kumbha Mela |
3 S’il a ses longueurs et ses répétitions, ce docu sur le plus grand rassemblement du monde fait mouche lorsqu’il isole et approfondit des itinéraires spirituels romanesques. |
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La ligue des justiciers : Guerre |
4 Une énième origin story loin d’être innovante mais largement sauvé par le charisme des personnages et la virtuosité du spectacle |
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Locke |
5 Une voiture : cocon privilégié pour explorer la conscience d’un homme, confronté à des choix cruciaux tout au long d’un trajet existentiel. Une expérience émotionnelle rare. |
3 L’inspiration visuelle et narrative de cet exercice de style n’est pas toujours à la hauteur de sa radicalité (un homme, une voiture, la nuit). Mais quel bel écrin pour le fascinant Tom Hardy ! |
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Maestro |
3 Moins récit d’une relation maître/élève que chronique délicieuse de cette poésie qui, en s’invitant sur un tournage, sait adoucir les cœurs. Bel hommage au cinéma d’Eric Rohmer. |
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Mister Babadook |
1 Scénario rebattu, tension artificielle, zéro crédibilité, ennui total : le frisson « bouche-trou » dans tout ce qu’il possède de plus agaçant. |
1 Le film n’est élégant et fort qu’une demi-heure, avant de se laisser aller à l’escalade grossière et plombante que son sujet rabâché exige. |
1 Pas mal de choses intéressantes mais l’ensemble est beaucoup trop immature et maladroit pour convaincre. |
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New York Melody |
1 Après l’insignifiant Once, John Carney persiste et signe dans la romance musicale sans relief. Commercialiser un disque aurait amplement suffi. |
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Palerme |
1 Une situation pirandellienne entièrement guidée par l’idiotie la plus totale et un duel leonien où l’urine remplace les pistolets… Euh… |
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Palma Real Motel |
1 Quelqu’un a eu la judicieuse idée d’appeler ce film Las horas muertas (c’est son titre original). Effectivement, on ne saurait mieux dire. |
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Planes 2 |
1 Ni pire ni meilleur que le premier film, avec les mêmes défauts. Quant à l’hommage pour les pompiers, Backdraft lui met clairement le feu. |
1 Comme son prédécesseur, la réalisation des scènes aériennes est appréciable mais le reste est dénué du moindre intérêt. |
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La planète des singes : L’affrontement |
1 En lieu et place d’un opus transcendant, on récolte juste un banal actionner doublé d’une publicité obsolète pour la performance capture. Presque une « singerie ». |
1 Le rouleau compresseur hollywoodien a aplani les bases politiques et lyriques du reboot appliqué de 2011. Ici, la puissance plastique et émotionnelle n’est plus qu’épisodique, perdue dans un tout standardisé. |
4 Les défauts du précédent opus demeurent mais les qualités également. Les multiples efforts de l’équipe compensent donc parfaitement une tendance à la standardisation. |
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Qu’il est étrange de s’appeler Federico |
3 Dans ses jeux sur l’esthétique et les décors, Scola rend un bel hommage à l’âme fellinienne, même si la supériorité du maître le fragilise. |
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The Raid 2 |
5 Le film de baston peut-il friser la pornographie la plus dingue à force de dépasser les extrêmes ? Cent fois oui, tant Gareth Evans réussit ici à en dévertébrer les limites. Une chose est sûre : vous n’êtes pas préparés à subir un truc pareil. |
3 Un film de mafia, académique et parfois raté, sert de faire-valoir à un film de baston, hallucinant et virtuose. Inégal, là où le premier volet plus ramassé allait au bout de sa logique unidirectionnelle. |
2. Heures. Et demie. |
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Sexy Dance 5 : All in Vegas |
1 Chorégraphies plates, énergie absente, décors clinquants, acteurs-lofteurs, connard à battre, rêve à réaliser, blablabla… Ouf, c’est fini. |
3 fois plus de chorégraphies, trois fois moins spectaculaires. |
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Sunhi |
4 Entre ivresse et indécision, le plus rohmérien des cinéastes cerne l’incapacité de l’un à cerner la personnalité de l’autre. Un vrai délice, à la fois mélancolique et arrosé au soju. |
3 La finesse, la malice et la musicalité de la construction forment une instance supérieure qui tire du sens de beuveries où celui-ci se perd. Et, parfois, notre attention avec… |
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Sx Tape |
0 Le found footage continue ici sa chute fatale après le minable The Baby. Pourquoi Bernard Rose est allé s’embarquer dans cette galère ? |
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Transformers 4 |
1 Toujours le même déluge de ferraille explosée et de badaboum non-stop, dont la surcharge annule hélas tous les effets escomptés. A force de trop gaver l’oie, elle explose ! |
3 Le plus grand spectacle sons et lumières jamais tourné. Après si on s’attendait à une histoire, évidemment… |
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Les vacances du Petit Nicolas |
0 Aussi chiant et inutile que son prédécesseur. Celui qui ose comparer cette horreur vintage avec Jacques Tati mérite une bonne paire de claques ! |
1 Certifié drôle par la charte comique de 1966. |
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22 Jump Street |
5 Ces deux chantres de la connerie postmoderne que sont Phil Lord et Chris Miller redoublent ici d’idées pour déstructurer Hollywood et sa politique de sérialisation. Acide et hilarant. |
4 Surenchère spectaculaire, flemmardise d’écriture et même relations crypto-gays : le méta-blockbuster s’auto-commente avec ironie ! Un peu long, mais souvent jouissif. |
4 Tout aussi réjouissant que son aîné. Le générique de fin justifie à lui seul le visionnage. |
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Ana Arabia |
2 Un plan-séquence unique qui épouse davantage l’objectivité d’une enquête journalistique que le lien intrinsèque entre différentes bribes de vie. Le contraire aurait été mieux. |
3 L’unique plan-séquence est un geste de cinéma un peu poseur mais également doux et englobant, qui permet à Amos Gitaï d’embrasser les différences et les couches mémorielles. |
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Black storm |
0 Fusion entre du found footage sans point de vue de mise en scène et une production Asylum à fond dans le déni de fun. Tornade d’aberrations. |
1 Prenez un film que tout le monde a oublié (Twister), enrobez-le selon la mode du moment (le found-footage) et voilà ! C’est pas compliqué le cinéma. |
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Catacombes |
3 Au-delà d’un charabia égypto-galiléen-araméen-ptolémaïque, ce found footage sait exploiter son décor flippant et génère de jolies montées de trouille dans sa dernière demi-heure. On s’en contentera. |
1 Ça aurait pu être tout à fait sympa si ça n’incarnait pas tout ce que le found footage actuel peut avoir de saoulant. |
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Colt 45 |
1 Flingue rouillé pour Du Welz, en tout cas chargé de balles à blanc et doté d’un débit de mitraillette qui annihile tout impact émotionnel. |
2 Aussi imparfait que totalement impersonnel mais ça se laisse suivre. Vu le bordel de la production, c’est presque un résultat heureux. |
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Les combattants |
1 Suivre des personnages butés et caricaturaux qui enchaînent les actions aberrantes dans un scénario bêta suscite moins le rire que la gêne. La comédie de l’année, vous êtes sûrs ? |
4 S’attacher avant tout à ses personnages et à leur imprévisibilité fait advenir le comique : le jeune Thomas Cailley l’a compris dès ses superbes débuts, c’était pourtant simple… |
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Detective Dee 2 |
5 Après un premier opus en demi-teinte, Tsui Hark libère enfin la pleine puissance de ses moyens avec cette préquelle inouïe, épuisante de beauté et d’inventivité. Son vrai grand come-back depuis Time and tide. |
4 Tsui Hark a-t-il un millier de personnes qui lui envoient des idées folles chaque jour pour en avoir autant ? C’en est presque épuisant ! |
5 Spectaculaire, virtuose, désinhibé, politique, accessible (enfin pour du Tsui Hark)… Le divertissement de l’été ! |
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Des lendemains qui chantent |
4 Comment la génération Mitterrand s’est mangée l’évolution de la classe politique en pleine tronche. On sort de cette comédie fine et pêchue avec une bonne idée de slogan : le changement, c’était avant. |
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The double |
1 Porter à ce point l’humiliation gratuite d’un être faible est inacceptable, surtout quand le thème du double ne sert à rien d’autre que ça. L’ambiance à la Brazil ne sauve pas les meubles. |
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Enemy |
3 Villeneuve se la joue antonionien dans son vertige freudien, et frelaté dans son exploration du thème du doppelgänger. Delirium très mince. |
3 Denis Villeneuve se consacre à sa très belle ambiance visuelle et sonore jusqu’à l’excès formaliste. Il en résulte un peu d’ennui et une impression d’inachevé. |
4 La force de Villeneuve est d’avoir compris qu’une ambiance lynchienne ne signifie pas verser dans l’hermétisme masturbatoire. Il aurait pu par contre embaucher un vrai directeur de la photo. |
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Expendables 3 |
1 A un tel stade de pauvreté et d’ennui incompréhensible, les papys ne font plus de la résistance et abdiquent devant un conformisme hollywoodien qui leur ronge les os. Merci à Mad Mel de nous sauver de la léthargie. |
3 Comme d’hab : c’est con, mal fichu, ne fonctionnant que sur des private jokes… Marrant, donc. |
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Les Gardiens de la Galaxie |
5 James Gunn perfuse un space-opera visuellement parfait à la pop-culture, avec une âme d’enfant toujours intacte. Anthologie de l’analogique. |
2 Tout est là pour créer diversion par rapport à un manque évident de travail des personnages et de l’histoire. Une diversion à $170M ? Vous préférez pas bosser sérieusement sur un scénario les mecs ?! |
3 Du space opera généreux et visuellement soigné mais aussi un produit Marvel avec tout ce que ça implique d’écriture bancale et d’humour à la con. |
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Hercule |
1 Malgré une production design assez irréprochable, la patte de ce gros tâcheron de Brett Ratner est bien là. Parce qu’il faut se farcir un scénario d’une connerie totale qui inflige à la notion de « mythe » le pire des supplices. |
1 Me donnerait presque envie de réhabiliter Le Roi Scorpion. Ouais on en est là ! |
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Lucy |
5 Luc filme Lucy, son alter ego féminin dopé à la stimulation cérébrale, dans un maelström chimique d’action et de cosmogonie. De la pure came qui file l’ivresse, par un cinéaste qui n’avait pas pété une forme pareille depuis Le cinquième élément. |
0 Besson aime se lancer des défis. Là il a voulu savoir s’il pouvait faire le film le plus idiot possible sur le thème de l’intelligence. Eh bien, c’est un succès. |
0 J’étais là, à la fraîche, à me facepalmer à intervalles réguliers tout en me disant malgré tout que le Besson ne méritait pas toutes les moqueries que j’ai pu lire ici et là. Mais je vous avoue que le coup de la clé USB, je ne l’avais pas vu venir. |
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Nos étoiles contraires |
3 Le pathos et le tire-larmes sont ici bannis au profit d’une vraie justesse dans la façon de contrer la mort par l’optimisme. Une belle surprise, émouvante parce que centrée sur le jeu de deux acteurs épatants. |
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Nos pires voisins |
2 Manque d’entrain dans la grosse pantalonnade et grand écart mal équilibré avec la fable douce-amère façon Apatow. Bilan franchement mitigé, même si la détente est toujours là. |
3 Stoller tente d’injecter dans cette comédie classique ce qui faisait l’intérêt de ses romcoms. A défaut de fonctionner, ça rajoute au moins un peu de sel à ce plat. |
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Party Girl |
1 Cinq ans qu’une Caméra d’Or révèle chez son réalisateur de sacrées carences en écriture et (surtout) en mise en scène. Six ans, désormais… |
2 Ce premier film est bien plus intéressant sur le papier qu’à l’écran, où la timidité de la mise en scène bloque la fascination du trouble réel/fiction et, surtout, le personnage-titre dans ses élans libertaires. |
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Piranha 3D 2 |
0 Confier la suite du bain de sang le plus jouissif des 20 dernières années au réalisateur de Feast, c’était la cata assurée. Au final, c’est encore pire. Elle est où, la poubelle ? |
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Le rôle de ma vie |
0 Le décalage subtil de Garden State a laissé ici la place à un étalage de niaiseries vaseuses sur l’éternelle crise de la quarantaine. Une arnaque à l’image de la piscine du héros : délabrée et remplie d’eau croupie. |
0 Imaginez le pire du cinéma indé américain des dix dernières années compilé en deux heures interminables et d’un ennui profond. Fuyez. |
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The salvation |
1 Violence gratuite, manichéisme forcé et propos inexistant composent ici une énième histoire de vengeance sadique qui fait du mal au western. |
1 Qu’ils sont gros, les sabots danois ! Lourdeur partout : dans l’escalade de violence, dans l’esthétique comme dans le propos sous-jacent. |
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Sils Maria |
2 Un Persona hipster : mise en abyme pesante sur l’éternel rapport à l’image, engourdie d’une narration décousue et d’une Juliette Binoche pour le coup exaspérante. Malgré de fortes et belles ambitions, Assayas a raté son film-somme. |
4 Assayas tente de livrer sa propre version de Persona. Imparfait mais ce face-à-face féminin mâtiné de méta-cinéma demeure fascinant. |
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SMS |
1 VDM. |
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Winter sleep |
5 Sur 3h15 de fresque humaniste, Ceylan se resserre auprès de ces âmes, si rugueuses et si complexes, dont il sublime chaque tourment ou état d’âme. Une Palme d’Or amplement méritée. |
5 Il faut du temps pour approfondir à ce point une fresque humaine qui ne recule devant aucune des ambiguïtés ou des complexités de ses âmes. Qui voudra bien le prendre au côté de Nuri Bilge Ceylan devrait être époustouflé. |
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3 coeurs |
1 Jacquot charcute son mélo, foire son thriller et ose malgré lui de grands moments de comédie involontaire. Résultat : un méchant infarctus. |
1 Il faut exalter pour réussir un mélodrame, pas ironiser, digresser et rafistoler vulgairement des morceaux épars de peinture sentimentale ! Seule Gainsbourg surnage. |
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Avant d’aller dormir |
1 Pas mal, le titre : c’est si chiant et grotesque qu’on a très vite envie de pioncer. Comme somnifère, ça passe très bien. Mais comme film… |
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Batman – Assaut sur Arkham |
4 Mettant en retrait le dark knight au profit d’un commando de psychopathes, le film offre un spectacle à la folie jubilatoire. |
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Bon rétablissement ! |
1 On est comme Lanvin durant tout le film : cloué sur un siège à râler et à soupirer en attendant de sortir de la salle. Merci pour le titre ! |
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Brèves de comptoir |
3 Agréable tournée de gens et de p’tits verres autour d’un comptoir qui brasse un peu tout et n’importe quoi. Reste que la succession infinie d’aphorismes devient vite un peu… saoulante. |
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Deepsea Challenge 3D |
4 Portrait émouvant d’un grand enfant pour qui réaliser des films et explorer de nouvelles terres rejoignent le même besoin d’émerveillement. La passion de James Cameron est communicative. |
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Délivre-nous du mal |
2 Derrickson a regardé Seven d’un œil et L’exorciste de l’autre. D’où cet énième shaker entre polar et horreur, pas déplaisant mais banal. |
2 Le mariage entre polar et horreur est plutôt accrocheur au départ mais dès que Derrickson colle les Doors en BO pour foutre la trouille, tout s’effondre. |
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Elle l’adore |
4 La comédie étant avant tout une affaire de mécanique, celle-ci est si bien minutée qu’elle sait créer la surprise. Encore une fois dans un rôle à la fois familier et décalé, Kiberlain y est géniale. |
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Gemma Bovary |
4 Bien qu’actualisant l’histoire de Madame Bovary, Anne Fontaine conserve ce charme classique qui fait mouche. |
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Les gens du Monde |
4 Exploration alerte et précise du travail journalistique, qui questionne avant tout, au cœur des échanges/débats, l’impartialité du regard. |
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Get on up |
1 Énième biopic flemmard, calibré pour les Oscars, qui tente de se démarquer en déséquilibrant son montage et sa narration dans tous les sens… en vain. |
2 Aussi professionnel dans sa fabrication qu’anecdotique dans son fond. |
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Le fils de Batman |
3 L’ambiance joyeusement détraquée et l’orientation film d’arts martiaux compensent tant bien que mal les nombreuses imperfections du scénario. |
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Flore |
4 La mise en scène sensorielle de ce superbe docu épouse un état de conscience décalée en même temps qu’elle pose un regard neuf sur le monde. On ne regarde pas ce film, on le vit. |
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Hippocrate |
4 L’hôpital, cette institution presque aussi malade que ceux qui s’y installent : enfin un pur film social qui classe correctement le dossier. |
3 Le film intéresse plus par son cadre, rarement montré de la sorte, que par les humanités qui le traversent, un peu timidement… |
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Un homme très recherché |
2 Toujours la même sauce du thriller d’espionnage à la sauce Pakula, sans que le trouble et l’ambiguïté ne puissent toutefois s’y infuser ici. |
3 Un récit d’espionnage intéressant et bien mené mais auquel il manque une implication émotionnelle. Une traditionnelle adaptation de John Le Carré en somme. |
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I Origins |
1 Mike Cahill s’embourbe dans le pensum spirituel, aussi naïf que lourdement symbolique. Dans son œil de cinéaste, on ne voit que les défauts. |
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The last days on Mars |
2 On s’attendait à un Sunshine en plus cheap, on récolte finalement un Inseminoid en mieux filmé. Et sur Mars. Mais quand même très cheap. |
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Leviathan |
5 Zviaguintsev capture la montée violente des vagues d’un Léviathan ivre de pouvoir, qui souille l’âme russe et déchaîne les forces du chaos. |
2 Zviaguintsev se fait presque aussi oppresseur que le système qu’il dénonce. Tout donne l’impression de passer en force : l’humour glacé comme la multiplication des éléments qui assomment le personnage… et le spectateur. |
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Mademoiselle Julie |
3 Le talent inégal entre les deux interprètes et une approche théâtrale mal maîtrisée nuisent à l’excellence du matériau d’origine. |
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Mange tes morts, tu ne diras point |
4 Terrains vagues où s’accroît une furie qui dévaste tout, signe d’un frottement de la fiction furieuse au jeu naturaliste. Encore plus électrique et explosif que l’affiche ne le laissait supposer. |
4 Un jour, une nuit et des tronches incroyables pour faire glisser naturellement et intensément le réel vers les terrains vagues du genre. Brillant exercice ! |
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Métamorphoses |
0 La mythologie grecque devient chez Saint Honoré un étalage de fantasmes transgenres, risibles, verbeux et prétentieux. Du cinéma myxomatose. |
2 Honoré contredit cinématographiquement ses belles intentions intellectuelles : Ovide ne devient pas accessible, il devient parigo branché. |
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Near Death Experience |
0 Ce n’est pas du spleen hypnotique, c’est du mauvais nihilisme dans ce qu’il a de plus sinistre, mollasson et inconsistant. Total suicide. |
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Ordure ! |
4 Un écrin de premier choix pour laisser James McAvoy prendre son pied en salaud fracassé et rouvrir le panier à linge sale de Guy Ritchie. Du pur Irvine Welsh, à la fois déjanté, excessif et outrageusement funky. |
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Pride |
4 Un combat à mener, une utopie à réaliser, une galvanisation à faire partager : la réussite de Pride doit tout à sa folle chaleur humaine. |
4 Les meilleurs feel-good movies socio-politiques sont ceux qui trouvent les bons sujets, forts et qui résonnent jusqu’à aujourd’hui. |
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Rampage 2 |
2 On sent Uwe Boll de plus en plus en colère contre le monde. Hélas, son nihilisme XXL se retrouve handicapé par une réalisation de sale gosse immature, et ça, soyons honnêtes, on s’y attendait un peu. |
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Refroidis |
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Saint Laurent |
2 Bonello avait ici de quoi transfigurer son ciné-opium, mais rate en beauté son interpénétration du mythe YSL… Ici, Y est seul. Nous aussi. |
2 On sort vraiment engourdi de Saint Laurent. Un peu parce que le côté spleen et beauté maudite est réussi, un peu parce que c’est chiant… |
4 Du style, de la personnalité, de l’incarnation… Bref, tout ce qui manquait à l’effroyable précédent biopic. |
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Sex tape |
2 Un tiers comédie très cul, un tiers fiche pratique sur le cloud computing, un tiers placement de produit Apple… Seul le premier tiers est sympa. |
2 Diaz et Segel assurent le show mais le reste n’est que fainéantise à tous les niveaux. |
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Si je reste |
1 Le mélo à l’eau de rose pour jeunes filles atteintes du vague à l’âme répond à des codes invariables, une fois encore compilés à la chaîne. |
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Sin City, J’ai tué pour elle |
4 La violence jouissive répond autant à l’appel que l’absence du nihilisme perturbant du comics d’origine. Très fun, sauvage et sans surprise. |
2 Si vous avez revu récemment le premier opus, vous ne serez pas surpris par cette répétitive et fainéante capitalisation du formidable comic book. |
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We are what we are |
2 Glauque et prévisible dans son sujet, mais aussi sans point de vue audacieux sur le fanatisme ou l’isolement familial. La fin est grotesque. |
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Annabelle |
1 Bilan de cette énième daube à jump-scares : la poupée ne fait jamais peur, le film ne fait jamais mal. L’inverse est tout aussi vérifiable. |
2 Leonetti réutilise toutes les astuces employées sur Conjuring et Insidious. Du coup, son Annabelle ne fait que tourner en rond. |
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L’apôtre |
1 Sujet polémique, voulu mesuré par une cinéaste courageuse qui choisit hélas un curseur idéologique (musulmans intolérants contre chrétiens modérés) et s’abîme dans le prêchi-prêcha démagogique. |
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Balade entre les tombes |
3 Dès les premiers plans, on sent un vrai cinéaste derrière cette série B modeste et sombre, où il n’est question que de retrouver la lumière. Rien d’extra, juste de la belle ouvrage. |
3 A l’exception d’un dernier acte faiblard, Scott Frank signe un bon film noir comme il en faudrait plus souvent. |
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Bande de filles |
2 La sidérante maîtrise formelle n’aide pas à clarifier les enjeux d’un scénario erratique et gavé de clichés, en tous cas aussi antipathique que ses héroïnes. Pour une fois, Sciamma déçoit… et dérange. |
4 Passés deux premiers tiers saisissants, Sciamma gâche un peu l’énergie de ses héroïnes dans un dernier acte trop long et des moments arty où l’on ne regarde qu’elle, la formaliste. |
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Bodybuilder |
1 Pourquoi les bodybuilders ? Zem aurait pu situer son film chez les coiffeurs ou les camionneurs, ça aurait été tout aussi creux et ban(c)al. |
1 D’un univers peu montré au cinéma, qu’il filme in extremis avec un peu de style, Roschdy Zem ne tire qu’un drame familial convenu et sans éclat. |
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Les Boxtrolls |
5 Moins abouti que Coraline et Paranorman mais Laika transcende une histoire classique et conforte là sa position de studio d’animation US le plus inspiré du moment. |
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Canailles connection |
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Casse |
1 Dans une casse automobile, des gens causent… démontent des tas de pièces… causent… prennent la pose face caméra… et causent. Voilà. |
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#Chef |
3 Aussi bon qu’un döner kebab harissa, un burrito jalapeño ou un Sub30 poulet Tikka sauce Southwest… Très digeste sans être un plat de chef. |
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Dark Souls |
2 Un vrai sens de l’atmosphère et de la mise en scène peut toujours transcender le manque de moyens… mais pas un scénario supra-bordélique. Curieux ovni franco-norvégien. |
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Dracula Untold |
0 Enième portnawak à la ramasse qui transforme une icône mythologique en héros badass à la con. Pourquoi le film n’est-il pas resté untold ? |
0 Si c’était pour faire ça, fallait vraiment pas la raconter cette histoire. |
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Equalizer |
3 Dérivé ultra-violent de Jack Reacher mixé avec un semi-idéal d’adaptation du Punisher, où Denzel peaufine sa vendetta façon Bricorama. |
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Et (beaucoup) plus si affinités |
2 Rom-com bizarre (mais pas désagréable pour autant) entre un benêt et une connasse, perfusée au sarcasme creux, où l’on parle autant d’amour contrarié que de matières fécales. |
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Fils de |
1 Avec HPG, il ne faut plus s’attendre à autre chose qu’une auto-fiction lourde et chiante, filmée à la vas-y que j’te pompe… euh, pousse. |
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Fury |
4 Le tank furieux de David Ayer tranche un territoire ravagé par l’horreur et la saleté, d’un hyperréalisme à retourner l’estomac. L’enfer des armes. |
4 Sortant régulièrement des ornières du spectacle bourrin, cassant son rythme de manière étonnante, Fury est bien un char d’assaut émotionnel. La belle surprise du mois ! |
4 Ayer charge un peu trop la mule niveau gore mais signe un film de guerre classique, carré et ultra-efficace. De sa part, c’est pour le moins surprenant. |
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Le garçon et le monde |
4 Un festival de sons et de couleurs laissant la symbolique et l’expérience sensorielle en dire plus que n’importe quel mot. |
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Geronimo |
1 De jolies battles musicales ne suffisent pas à électriser ce West Side Story catalan, au scénario aussi caricatural que ses personnages. |
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The Giver |
1 Seul le parti pris colorimétrique du chef opérateur offre du relief à cette adaptation pompeuse du chef-d’œuvre littéraire de Lois Lowry. Une déception tout ce qu’il y a de plus prévisible. |
0 Tellement enfoncé dans sa niaiserie que je croyais regarder une parodie. |
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The Go-Go Boys |
3 Trop partial pour évoquer les zones d’ombre du tandem, ce docu met en valeur leur passion commune : créer une fabrique inépuisable de films. |
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Gone Girl |
6 L’autopsie sidérante de deux bulles névrotiques (le couple et la société) qui se renvoient leur culte absolu de la représentation. Génial et surtout incroyablement pervers. Fincher au sommet. |
5 Tout élément paraît triplement pertinent : pour 1/ l’intrigue, 2/ la satire sociétale 3/ le niveau « méta » du film. Fincher, quel maître ! |
5 Même en grillant dès le départ l’orientation de l’histoire, le film hypnotise par la totale maîtrise dont fait preuve Fincher. Il signe là son œuvre la plus inspirée de ces quinze dernières années. |
4 Carré, d’une clarté absolue et bourré d’élégance, le film possède une classe folle. À défaut de surprendre là où on l’attendait. |
L’honneur du dragon 2 |
0 Pratiquement le même programme que le premier film, mais super mal branlé, à fond dans la mollesse en terme de baston et avec un RZA ridicule en bad guy de service. Une soupe aux crevettes en panne sèche d’épices. |
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Horns |
3 Aja tente un virage vers la comédie noire et démoniaque sans maîtriser toutes ses ruptures de ton. Bonnes intentions pour résultat inégal. |
3 Horns indiffère quand il doit émouvoir, se croit grinçant quand il n’est que consensuel. Heureusement, il y a Juno. |
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John Wick |
1 Si tu oses buter son clébard, il va flinguer tout ce qui bouge, avec deux expressions faciales et à peine autant de bobos. Keanu fait rire ? |
2 Désolé mais une série B carrée et efficace n’est pas censée avoir des effets de montage foireux, un sentimentalisme pataud et des scènes d’action se ressemblant toutes. |
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Le juge |
1 En matière de film à Oscars qui nous ressort le menu Best Of des poncifs sentimentaux les plus éculés, ça se pose là. L’audience est levée. |
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Le Labyrinthe |
2 Énième adaptation d’une saga littéraire pour djeun’s avec héros bôgoss, nana sexy, contexte totalitaire et violence aseptisée. Rien de neuf. |
1 Moins un film qu’un énorme test visant à voir combien de scènes surexpliquant le pourquoi du comment un spectateur peut supporter. Perso, j’ai arrêté à onze. |
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La légende de Manolo |
2 Des idées visuelles en hausse, des idées scénaristiques en baisse. Ou alors, parfois, c’est l’inverse… Un mariachi con pequeñas cojones ! |
4 Assez destabilisant dans sa profusion de personnages et ses choix musicaux mais le film a une personnalité si originale qu’il est tout pardonné. |
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Lou ! – Journal infime |
4 Film coloré, poétique, réjouissant, trop mignon, hyper drôle, à l’univers BD-cartoon débordant d’idées folles et de personnages déglingués. Coup de cœur ! |
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Magic in the Moonlight |
5 Pour Woody, l’existence a beau n’avoir aucun sens, l’optimisme reste toujours de rigueur. Comédie mystificatrice d’un bel après-midi d’été. |
3 Tout en rappelant un peu lourdement mais avec une jolie autodérision qu’il est sceptique, Woody Allen échafaude tant bien que mal un joli optimisme de cinéma. |
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Mommy |
5 Le tsunami d’émotions fortes et visuelles déversées par Dolan devient ici le vecteur d’un espoir galvanisant. Pulsion de survie, avant tout, résultant d’un découpage hallucinant qui absorbe et emporte tout. |
5 Plus proche que jamais de ses personnages, Xavier Dolan permet à ceux qui sont nés pour mourir de « rêver en couleur ». Exaltant à souhait ! |
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Ninja Turtles |
4 En accord avec la patte immature de Michael Bay, les Turtles récupèrent leur look primitif dans un déluge de loopings et de gamineries fun. Cowabunga ! |
2 Du pur Michael Bay (c’est cool) dilué dans du pur Jonathan Liebesman (c’est pas cool). |
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The November Man |
3 Du cinoche d’espionnage à l’ancienne, ni génial ni foiré, à mi-chemin entre une intrigue à la « SAS » et un James Bond perfusé à l’Ovomaltine. |
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On a marché sur Bangkok |
0 Only Kad forgives… Moi pas ! |
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Le paradis |
0 L’enfer. |
4 Alain Cavalier saisit tout ce qui pourra raconter une intériorité, une curiosité du monde, même par petites bribes. Il exprime beaucoup avec peu. |
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Samba |
3 La danse sociale de Toledano & Nakache fait vibrer une dévorante fibre d’entraide, malgré un scénario en carton qui freine l’enthousiasme. |
3 Valse des permis de séjour, tango sexy de la mixité sociale, samba de l’optimisme : ce film est une fête, et on y prend part de bon cœur. |
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Le sel de la Terre |
4 Superbes arrêts sur images pour contempler l’âme de la Terre, rythme lent et apaisé qui nous laisse le temps nécessaire pour « voir ». Beau voyage immobile. |
4 Wenders approche avec une belle simplicité quelque chose de pourtant incommensurable : le regard d’un artiste qui aurait « tout » vu du monde. Très beau documentaire, dans le contenu comme dans l’approche. |
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Still the water |
5 Naomi Kawase s’échoue sur les rivages d’une majestueuse plage de grâce, réceptacle d’un panthéisme des plus vivifiants. L’emprise des sens. |
4 Problème kawasien récurrent : l’englobant est toujours très beau, gracieux, parfois un peu dur (poseur ?), mais l’englobé, la narration, reste trop lâche. Et le temps se fait long… |
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The Tribe |
5 La nudité des signes et des gestes exacerbe ici le langage des corps, épicentre absolu d’un choc stylistique au travail sonore hallucinant. Une claque qui fait (très) mal et du jamais vu en terme d’expérience de cinéma. |
1 « L’homme est un animal comme les autres » : c’est l’horizon bas-de-gamme de cette oeuvre frimeuse, nauséeuse voire carrément « terroriste », persuadée à chaque seconde de sa grandeur terrible. |
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Tu veux ou tu veux pas |
1 L’absence de point d’interrogation dans le titre prouve que le film n’arrive jamais à trancher entre jouir et s’abstenir. On a vite débandé. |
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Tuer un homme |
3 Pas facile de tuer quelqu’un : si un tel constat frise ici l’anachronisme, une belle maîtrise du cadre mental et anxiogène est à souligner. |
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Vie sauvage |
1 Collé à la Super Glue sur l’illustration bêta de son fait divers, Kahn galère à proposer un point de vue ou de vrais plans de cinéma. Loupé. |
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White Bird |
2 L’englobé sensoriel du cinéma d’Araki s’est évaporé aussi vite que sa propension à créer une forme idéale de malaise cotonneux. Opus terne, proche du Sundance-movie. |
4 Rencontre idéale entre la mélancolie sublime de Mysterious Skin et la fantaisie délurée de Kaboom, le film de la maturité de Gregg Araki séduit autant qu’il donne à réfléchir. |
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’71 |
4 Idée judicieuse que d’explorer le conflit en Irlande du Nord sous l’angle du survival, dans un décor incroyable, à mi-chemin entre le dédale et la poudrière. |
3 L’énergie déployée peut entraîner confusion et débordement. C’est maintenir dans l’opacité un conflit complexe mais aussi épouser sa folie. |
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A capella |
3 |
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A girl at my door |
3 Film à double effet Kiss Cool, qui joue d’abord le jeu du polar satirique avant de lorgner vers un mélo maternel convenu (bien qu’émouvant). |
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A la vie |
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Alléluia |
5 Funambule téméraire entre l’horreur et la bouffonnerie, Du Welz revient à la case Calvaire avec ses tueurs de la lune de fiel. Monstrueux. |
2 L’impressionnante folie de certains passages purement plastiques voit son impact amoindri par des variations de ton assez foireuses. |
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Astérix – Le Domaine des Dieux |
4 La recette du meilleur Astérix : album d’une actualité catégorix, humour ravageur et anachronix, animation hyperbolix, plaisir cinéphilix. |
3 Astier gonfle sa sympathique petite aventure métaphorique et bien menée de clins d’oeil ravageurs et, parfois, d’un vrai lâcher-prise ! |
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Calvary |
3 Curieux drame qui navigue entre malaise croissant et humour à froid, mais dont la douce austérité ne laisse jamais de glace. Assez touchant. |
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Eden |
2 La French Touch n’est pas un sujet pour Mia Hansen-Løve, mais une toile de fond destinée à enchaîner les poncifs sociaux les plus éculés. |
4 Pour que sa belle seconde partie nous touche encore davantage, il aurait fallu que Mia Hansen-Løve réussisse à capter réellement une fièvre dans la première… |
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Et maintenant ? |
4 Journal intime de la mort annoncée de son réalisateur séropositif, ce film fragile devient puissant en télescopant les bouleversements des mondes intérieur et extérieur. |
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Favelas |
2 Manichéen et speedé, le trip brésilien de Daldry singe le style de Danny Boyle sous toutes les coutures, du découpage jusqu’aux entournures. |
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L’homme du peuple |
1 Hagiographie sans risque du parcours rebelle de Lech Walesa, académique en diable dans son désir d’arrondir les angles. Sans grand intérêt. |
1 N’était un lien de quelques secondes avec L’Homme de Fer, on peinerait à croire que c’est Andrzej Wajda qui est derrière ce monument d’académisme ! |
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Hunger Games, la révolte – Partie 1 |
2 Propaganda Games : le décorticage des jeux de pouvoir prend enfin le dessus, mais les tunnels de dialogue pour neuneu abattent tout rythme. |
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Un illustre inconnu |
2 Malgré un Kassovitz au top, ce beau sujet sur l’aliénation se voit recouvert par les oripeaux du fait divers. N’est pas Cronenberg qui veut. |
1 Ce thriller convenu façon « fait-divers-gris-vert » se déguise en drame moderne et réflexif sur nos identités en recul. On me la fait pas ! |
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In the family |
4 Ici, on prend le temps de se raconter, de s’apprivoiser, de faire des erreurs. La force de ce premier film sur l’homophobie la plus pernicieuse, c’est de refuser tout passage en force. |
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L’incomprise |
3 Ce mélo rock barre les torrents d’émotion de L’Incompris de Comencini (1967) par l’énergie de la satire et de la rébellion, parfois un peu trop fabriquée… |
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Interstellar |
6 Poussière céleste et terrestre, le nouvel Ulysse repousse ses propres limites, défie le temps et l’espace. Odyssée vers l’infini et au-delà. Titanesque ! |
4 Professeur plombant, moins philosophe que beau parleur, Nolan reste un sacré architecte, édifiant tant bien que mal un temple de l’amour en 5D. |
5 Rarement connu un tel crescendo émotionnel commençant dans l’indifférence pour finir dans les larmes. |
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La prochaine fois, je viserai le cœur |
2 A trop vouloir faire double jeu entre l’illustration plate du fait divers et le détournement fictionnel maladroit, Cédric Anger ne rend pas justice à la terrifiante affaire Alain Lamare, malgré un Guillaume Canet très méritant. |
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Love is strange |
3 C’est beau, l’amour, aussi longtemps… surtout quand tant de choses auraient pu l’empêcher. Mais Ira Sachs le parasite un peu et s’éparpille. |
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Mercuriales |
0 Vernier mixe fiction et documentaire dans un étalage de scènes creuses, hideusement filmées et montées de façon incompréhensible. Poubelle ! |
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Night Call |
3 Énième constat acide sur l’avidité répugnante des médias, mais prestation dantesque de Jake Gyllenhaal dans la peau d’une enflure intégrale. |
2 Le magnétisme de Jake Gyllenhaal réussit çà et là à sortir le film de ses rails : ceux d’un pamphlet anti-médias trop programmatique. |
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Une nouvelle amie |
3 Ozon n’est jamais aussi bon que lorsqu’il se la joue bien tordu sur le trouble sexuel. Hélas, son mélange de comédie grinçante et de thriller hitchcockien s’avère trop prévisible. |
4 Brillant, un peu glacé, constamment changeant et stimulant, le mélange des genres d’Ozon est dicté par les plus complexes des lois du désir. |
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Les opportunistes |
1 Entre un scénario à la Rashomon aux enjeux prévisibles et des acteurs aussi fades que robotisés, ce capital humain se révèle à découvert. |
1 Le film est trop acerbe pour être émouvant, trop lourdement construit pour faire preuve de détachement ironique. Seule Valeria Bruni-Tedeschi surnage… |
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Paradise lost |
1 Les mêmes ingrédients que Le dernier roi d’Ecosse, mais recyclés par un tâcheron sans encre dans le stylo. Pas de la bonne cocaïne, ça… |
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Pôle Emploi, ne quittez pas ! |
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Puzzle |
1 Paul Haggis ne renouvelle pas la réussite de Collision : son nouveau mélo choral tourne en rond et s’éparpille façon… puzzle. Bon titre. |
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Quand vient la nuit |
2 Grosse compil’ des vieilles conventions du polar 80’s-90’s avec Scorsese, Lehane, Friedkin et Gray. Dix euros. Un film vite vendu universel. |
4 Continuant aux USA dans l’anthropologie et le tragico-grotesque de Bullhead, Michael R. Roskam dissèque avec un calme inquiétant les entrailles de Brooklyn. Belle tension constamment maintenue. |
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Qui vive |
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[REC] 4 – Apocalypse |
2 En guise de bouquet final, Balaguero torche un petit survival ne servant qu’à recoller les morceaux de la saga. Apocalypse, vous êtes sûrs ? |
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Respire |
1 Lou fume des clopes, Joséphine conserve le même regard éteint du début à la fin, et Mélanie se prend carrément pour Kechiche. Juste navrant. |
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Salto Mortale |
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The Search |
2 Hazanavicius force le trait et le pathos avec l’indignation choc d’un BHL face aux Nations Unies. Reste une scène d’ouverture tétanisante et un hyperréalisme à la Klimov qui prend parfois aux tripes… |
4 Hazanavicius nous électrise en confrontant deux influences « Guerre Froide », le mélo hollywoodien et le film de guerre sauvage à la russe. Refusant en permanence tout confort, le film mobilise en permanence sur le plan émotionnel. |
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Secret d’Etat |
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Serena |
1 Couple glamour, romance d’époque, beaux paysages : on se croirait revenu au cinéma hollywoodien des années 40-50, ici vidé de sa substance. Parce qu’un duo d’acteurs qui exige un gros plan toutes les cinq secondes, ça gâche tout. |
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20 000 jours sur Terre |
4 L’âme de Nick Cave disséquée entre psychanalyse émouvante et happening sensoriel. Opus hybride dans sa construction, en tout cas fascinant. |
3 L’intelligence de ce beau docu, c’est d’éclater le portrait d’un artiste complexe dans des tas de directions pour mieux restituer ce que sa musique a d’insaisissable. |
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A most violent year |
4 Chandor se fait parfois l’égal de Sidney Lumet avec ce tableau d’un capitalisme corrupteur, poussé vers le crime pour éviter son extinction. |
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Au revoir l’été |
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Benoît Brisefer, les taxis rouges |
1 Si l’on sauve deux décors et trois costumes, le reste pue le décalque ripoliné et mal adapté de l’univers de Peyo. On frôle la grosse cata. |
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Le chant de la mer |
3 De très belle facture mais trop peu ambitieux, ce conte laisse entrevoir un univers celte au foisonnement miyazakien sans l’explorer à fond. |
4 Bien moins abouti que Le Secret De Kells même si Tomm Moore cultive tout autant la beauté de ses graphismes que les niveaux de lecture de son script. |
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Charlie’s Country |
3 Trop de longueurs handicapent ce beau portrait d’un aborigène confronté à l’effacement de ses coutumes. Cela dit, quel acteur inoubliable ! |
3 La verve et la mélancolie de son personnage titre sauvent cette belle chronique des lourdeurs du film dur et militant, déjà vu sur ce sujet. |
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Cold in July |
3 Série B sèche, imprévisible, assimilable à une bagnole vintage qui emprunte des chemins de travers en tirant dans le tas. Texas, hold them… |
1 Le cinéma de genre ne paraît jamais aussi moribond que lorsqu’il ne se résume qu’au recyclage mi-sérieux/mi-rigolard de ses gloires passées. |
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Coming home |
2 Gong Li a beau être immense, elle ne sauve pas ce mélo très basique dont les conventions assouplissent ici tout début de critique politique. |
2 Triste régression à tous niveaux d’un tandem qu’on aimait suivre autrefois : Zhang Yimou n’a plus que de gros sabots, et Gong Li de gros sanglots. |
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Comment tuer son boss 2 |
2 Des héros toujours aussi cons et bavards face à des boss toujours aussi tarés et fendards. Même chose qu’avant, en (beaucoup) moins drôle… |
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Dumb & Dumber De |
2 Pets bruyants, tuyauterie usée, vergetures sur fesses flasques, vulgarité brûlante… Allergiques à la connerie de maternelle, barrez-vous ! |
4 Les frères Farrelly plongent la tête la première dans le piège de la suite redite. Qu’importe, le plaisir de retrouver Harry et Lloyd est bien là ! |
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Eau argentée |
4 Témoignage d’une violence inouïe, dont le découpage hyper instable installe une ligne de dialogue entre deux témoins, hors chaos ou dedans. |
3 Documenter la tragédie qui a cours en Syrie à l’heure actuelle est nécessaire. La narration, touchante mais parfois maladroite, nous en éloigne presque, à vouloir nous en sauver par une réflexion prétentieuse et inaboutie sur le renouveau du cinéma. |
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Exodus |
0 Reconstitution grand luxe pour rien, scénario portnawak, casting patatras…. La 11ème plaie d’Egypte existe. Elle est signée Ridley Scott. |
1 Cet océan de fadeur pixellisée noie la conviction nécessaire, chez le réalisateur comme les acteurs, pour transcender la plus célèbre des épopées. Si on m’avait dit que cette histoire me laisserait un jour aussi indifférent… |
3 Passé une première heure convenable, Ridley Scott ne va plus cesser un va-et-vient entre le ridicule (la représentation de Dieu) et l’impressionnant (le tsunami). |
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La famille Bélier |
1 Brainstorming du jour : sourds-muets – ferme – chorale – crise adolescente – bataille municipale – Michel Sardou. Copie à rendre dans 1h45. |
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Fidelio |
3 Rendus à la fois limpides et fascinants par le jeu sans apprêt d’Ariane Labed, les mécanismes du désir structurent le récit sans parvenir à le cadrer complètement. Mais reste le beau mystère d’un coeur jamais amarré… |
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La French |
4 Jimenez sniffe la coke de Scorsese. Un peu trop forte pour lui, mais comme il en gère bien les effets, ça glisse tout seul dans les narines. |
3 Honorable si on met de côté son ambition déplacée d’égaler Mann ou Scorsese. |
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Gaby Baby Doll |
4 La philo-Sophie selon Letourneur : vive le groupe, fuck la solitude ! Avec une Chammah en mode Lolita, petite poupée fêlée, timbrée, larguée. |
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The Gambler |
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Le Hobbit, la bataille des cinq armées |
0 Toujours les mêmes défauts, mais en toujours pire… Allez Peter, la fête est finie : range tes figurines au grenier et passe à autre chose. |
5 La nécessité d’une version longue ne s’est jamais autant fait sentir que pour cet opus constituant à la fois le plus ambitieux et le plus perfectible de la saga. |
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Men, women & children |
0 Reitman observe le sexe comme une anomalie, Internet comme un virus, et le monde avec vingt ans de retard. Un film de vieux con(servateur). |
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Mon amie Victoria |
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Mr Turner |
1 Des tableaux, des tableaux et encore des tableaux par un Mike Leigh amoureux de la laideur… Avec un acteur-sanglier en très grande forme. |
1 Grimaces et humiliations : plus que la beauté de l’art, c’est la laideur humaine qui intéresse Leigh. Grand film-épreuve, abject. |
4 Leigh a le bon sens d’évoquer tout le génie du peintre par la grâce de son visuel. Cela rend pardonnable la lourdeur de sa direction d’acteur. |
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Nos enfants |
2 La fin abrupte coupe le film de tout son potentiel, après 90 minutes de tension pépère. Le casting et une belle mise en scène sont à sauver. |
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Paddington |
2 Au-delà du formatage pour les fêtes de Noël, ça évoque un sous-Stuart Little avec un ours à la place de la souris. Vite vu vite oublié. |
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Pasolini |
2 Peinture terne et souvent assez pompeuse d’un artiste à la fois attiré et menacé par les ténèbres de la décadence. Ferrara en mode mineur. |
3 Le film est moins bon dans le portrait de l’artiste que dans la figuration de ce qui l’aspire : les ténèbres, belles et/ou décadentes. |
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Les pingouins de Madagascar |
2 La surcharge de gags n’aide pas à dissimuler le manque d’écriture d’un scénario WTF. Du produit DreamWorks décongelé et sans grande saveur. |
2 C’est bien de vouloir tirer un film du seul élément amusant des Madagascar. Encore aurait-il fallu avoir le début du commencement d’une histoire fiable. |
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Prédestination |
4 Plutôt que de jouer les petits malins avec le gimmick du voyage dans le temps, les Spierig mettent le thème entièrement au service d’une vertigineuse étude de caractère. |
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Qu’Allah bénisse la France |
4 Abd Al Malik a tellement le flow dans les veines qu’il l’infuse avec brio dans chaque strate de ce film, habité, inspiré et parfois sublime. |
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Retour à Ithaque |
2 Énième réunion de quinquas en plein bilan de leurs vies respectives. Comme les discussions manquent de vie et d’ouverture, on se lasse vite. |
4 La vitalité des personnages peut être un cache-misère mais reste une arme à conserver. Contre la perversion des utopies et l’amertume du pragmatisme. Emouvant regard sur l’Histoire et des histoires depuis le toit du monde. |
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Run |
2 Ses belles images et l’onirisme fascinant qu’il lie à la violence ne rachètent pas la pesanteur de ce récit politique trop didactique. |
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The Scribbler |
2 Curieux patchwork de références graphiques et d’effets de style clippesques. Aussi barré qu’exaspérant, ce qui fait tout l’intérêt du truc. |
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Le septième fils |
1 Jeff Bridges en drunken master et quelques idées sympas ne peuvent sauver un ensemble terriblement ennuyeux. |
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Le temps des aveux |
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La Terre éphémère |
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Territoire de la liberté |
3 Ce petit docu sur la résistance d’alpinistes casse-cou aux conformismes russes est aussi revigorant qu’un bain glacé ou un shot de vodka ! |
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Timbuktu |
3 Quelques beaux grains de sable (une poignée de plans impressionnants) dans un désert d’enjeux bâclés et éparpillés. Sissako en demi-teinte. |
2 De ce croquis de grand film qui signale ses grandes scènes avec tapage, reste une esquisse de satire acerbe de l’extrémisme le plus absurde. |
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Une heure de tranquilité |
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Whiplash |
4 Full Metal Jazz, symphonie Sundance en do majeur, palimpseste SM où la « victoire » s’efface par la « performance », toxique, totale, en transe. |
2 Ce qui aurait pu être une satire radicale devient une escalade complaisante de la performance et de la fourberie. Un film bête et méchant. |
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White God |
3 Le symbolisme sur l’exclusion et la révolte pèse parfois des kilos, mais Mundruczo montre les crocs et ses images ont souvent de la gueule. |
3 Pour un quart de grandes scènes terrifiantes, trois quarts de parabole politique et intime peu finaude mais assez efficace. |
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Zouzou |
1 Cette soi-disant exploration de nos tabous persistants liés au sexe tourne vide au portnawak lourdaud. Mieux vaut retourner au Guide du zizi sexuel de Titeuf ! |
