REALISATION : Bertrand Bonello
PRODUCTION : Les Films du Lendemain, Haut et Court
AVEC : Noémie Lvovsky, Hafsia Herzi, Céline Sallette, Jasmine Trinca, Adèle Haenel, Alice Barnole, Iliana Zabeth
SCENARIO : Bertrand Bonello, Kristina Larsen
PHOTOGRAPHIE : Josée Deshaies
MONTAGE : Fabrice Rouaud
BANDE ORIGINALE : Bertrand Bonello
ORIGINE : France
GENRE : Drame
DATE DE SORTIE : 21 septembre 2011
DUREE : 2h02
BANDE-ANNONCE
Synopsis : À l’aube du XXème siècle, dans une maison close à Paris, une prostituée a le visage marqué d’une cicatrice qui lui dessine un sourire tragique. Autour de la femme qui rit, la vie des autres filles s’organise, leurs rivalités, leurs craintes, leurs joies, leurs douleurs… Du monde extérieur, on ne sait rien. La maison est close…
Un couloir. Une semi-obscurité qui crée le trouble et ne laisse apparaître aucun repère temporel. Une musique hypnotique à la Badalamenti qui suscite mystère et angoisse. Quelques bruits en fond sonore, mais rien de particulier. Des silhouettes de jeunes femmes qui naviguent d’une porte à une autre, se frôlant parfois pour un bref instant de réconfort et de solidarité. Une de ces femmes monte dans une chambre en compagnie d’un jeune homme. Ils discutent brièvement, l’une recevant une superbe émeraude de la part de l’autre. Ils se déshabillent sans se presser, puis quelques striures de montage créent un doute sur la façon dont s’est déroulée la séquence. Puis, après un magnifique générique qui les immortalise à travers une nuée de photographies en noir et blanc, voici que de sublimes jeunes femmes envahissent l’écran jusqu’à créer un effet de profusion dans le cadre. Les voilà qui se préparent, se lavent, s’habillent, s’embellissent à coups de parfums et de parures somptueuses. Puis un escalier, à travers lequel ces jeunes beautés, si élégantes qu’on les croirait extraites d’un conte de fées intemporel, descendent pour rejoindre un vaste salon. Là où plusieurs membres de l’aristocratie les attendent, pour quelques moments de compagnie, et plus si affinités…
L’Apollonide vient à peine de commencer, mais, comment dire, il en est déjà à son sommet. Sommet de beauté, d’élégance, de fluidité et de mystère. Une de ces ouvertures magistrales qui, surtout, offrent d’emblée les clés de lecture de l’ensemble : dans cette vaste maison close aux allures de château du 18ème siècle va se dérouler une étrange cérémonie des sens, laquelle va se répéter en boucle, comme un aller-retour qui absorbe l’esprit pour ne plus le lâcher. Une idée que le cinéaste traduit en moins d’un quart d’heure par un montage maîtrisé avec brio : une fois le générique achevé, alors que les prostituées se partagent la compagnie de leurs clients, l’une d’elles monte dans une chambre avec l’un d’eux (nous voilà revenus à la scène inaugurale) pour y répéter les mêmes gestes qu’avant. Dès lors, tout s’éclaire : la remise de l’émeraude n’était qu’un rêve romantique raconté par la prostituée, et le jeune homme, visiblement moins opaque qu’au début, décide de l’attacher au lit. Et tout à coup, l’horreur absolue : la prostituée hurle à la mort, le visage atrocement mutilé baignant dans une mare de sang. Le fantasme s’efface devant la réalité. En maître de cérémonie omniscient, Bertrand Bonello nous invite dans un monde où le bonheur n’est parfois qu’une illusion.
Pourtant, c’est dire à quel point une telle ballade en huis clos au cœur d’une maison close était (à première vue) peu propice à une proposition de cinéma aussi forte. D’autant que le sujet, centré en grande partie sur la fermeture des lieux et le passage d’une époque à une autre, fut déjà abordé maintes fois au cinéma et à la télévision : à titre d’exemples, on garde surtout en mémoire une récente série télévisée produite par Canal+ (sobrement intitulée Maison close), sans oublier quelques films érotiques signés Tinto Brass, tels que Salon Kitty ou Paprika (rien à voir avec le chef-d’œuvre de Satoshi Kon !). Pour autant, en tant que cinéaste moins viscéral que cérébral, Bonello ne pouvait qu’aboutir à un résultat différent. Son film, de loin le plus réussi de sa filmographie (assez inégale), fonctionne selon deux schémas narratifs, lesquels s’emboîtent dans une parfaite harmonie : d’une part, une envoûtante déambulation au cœur d’un décor faussement apaisant, et d’autre part, une peinture discrète de la manière dont le rapport au corps va peu à peu affecter l’esprit (les fans de Cronenberg seront donc plus ou moins en terrain connu). Le statut de la prostituée dans le contexte social de l’époque, l’image qu’elle renvoie aux yeux d’une élite vieillissante, les enjeux moraux et puritains qui pouvaient régner en ces temps anciens, tout ça, Bonello choisit de l’expédier en deux plans : la figure de la prostituée voit sa pureté changée en obscénité à travers les pages d’un livre amené par un client (la réalisatrice Pascale Ferran s’invite pour l’occasion en voix off), et sa stigmatisation progressive, terriblement accentuée par la fermeture des maisons closes, se voit ici surlignée par une scène finale trop explicite où la réapparition d’une des héroïnes dans le Paris contemporain, devenue une banale prostituée faisant le trottoir, crée une légère sensation de hors-sujet. Même s’il tente d’aborder le thème de la prostitution à travers un cadre historique, le film évitait jusque-là le piège du film social avec une rare intelligence, se contentant de capter les émois, les émotions, les postures et les désirs d’une poignée de jeunes femmes déflorées, dont les rêves d’amour et d’indépendance ne pouvaient que se cogner à une impasse que toutes ne pouvaient éternellement ignorer.
Le film se décrit clairement comme un huis clos, un lieu coupé du monde dont on ne sortira quasiment pas. Le monde extérieur, on ne le verra quasiment jamais. La vie de ces jeunes filles se déroule à l’intérieur, et s’organise à la manière d’une communauté soudée, voire d’une famille. Les horaires et les règles sont stricts, ils doivent être suivis à la lettre sous peine de pénalité, à la manière d’une entreprise autonome. Chaque jour, la directrice de l’établissement, Marie-France (Noémie Lvovsky), tente de combler les déficits financiers autant que possible, tout en veillant très attentivement sur le respect des règles, et sans oublier d’agir en tant que figure maternelle, aussi bien envers les filles qu’envers ses propres enfants, auxquels elle essaie d’offrir le meilleur cadre de vie. Chaque résidente de la maison close dévoile ses propres caractères sans que la menace du stéréotype ne s’abatte sur elle, et on notera que trois d’entre elles réussissent à investir le premier plan : Julie (Jasmine Trinca) s’embrase d’amour pour un client vieillissant qui agit aussi bien en amant qu’en paternel avec elle, Clotilde (Céline Sallette) tente de satisfaire autant que possible les fantasmes d’un client récurrent et obstiné, et la nouvelle fille, Pauline (Iliana Zabeth), s’impose d’emblée comme une débutante déterminée dont le « dépucelage » consistera en une marquante scène d’amour dans une baignoire remplie de champagne. Or, si le bonheur s’invite parfois au beau milieu de la jouissance, il ne rend pas forcément gai (petit clin d’œil à la célèbre phrase du Plaisir de Max Ophuls). Il peut vite devenir douloureux, pour ne pas dire carrément atroce : Julie perd le soutien de son client dès que la syphilis se manifeste (la condamnant à une mort certaine), Clotilde se lasse finalement de ce métier au point de s’enfermer dans l’opium et la mélancolie, et Pauline finira par quitter discrètement la maison pour un motif qui restera secret. Sans compter l’imminence de la fermeture de l’établissement, signant la fin d’une époque paisible et le début d’une période moins glorieuse pour cette figure de la jeune prostituée, dont Bonello évacue toute idée d’objet sexuel pour en extraire une incarnation de femme volontaire et indépendante, jamais asservie ou exploitée. Ce qui donne au film une tonalité féministe aussi forte qu’inattendue.
Alors, évidemment, ce qui tend à effriter cette image d’indépendance véhiculée par les héroïnes vient de la perversion des fantasmes, menant au sadisme puis à la réduction de la femme à un pur objet sexuel, réceptacle de toutes les perversités. Le fait que le cinéaste débute son film par une scène aussi cruelle installe d’emblée une menace fantomatique sur un univers menacé de disparition. Ici, la plupart des clients sont pourtant courtois, aimables, amuseurs, touchants et respectueux, très éloignés des figures menaçantes que l’on pouvait supposer. Ils sont eux aussi menacés d’extinction. Et pour tenter de sauver les apparences, les fantasmes s’imposent vite : devenue domestique suite à son agression, la prostituée mutilée (Alice Barnole), surnommée « La femme qui rit » à cause de son faciès évoquant le Joker de Batman, se voit contrainte de participer à des soirées privées, organisées par l’élite. Les dès sont alors jetés : un grotesque rite sexuel destiné à la pure excitation des sens, un décor qui suinte le luxe, le masque utilisé comme outil de désincarnation, une aristocratie globalement rajeunie (parmi laquelle on reconnaîtra Bertrand Bonello !), le bouleversant Adagio de Mozart utilisé comme contrepoint ironique et tragique, et surtout, une prostituée de porcelaine dont l’excitation des clients naît de la contemplation de ses mutilations. A travers cette révélation d’une nouvelle forme d’excitation sexuelle reliée à la douleur (très cronenbergien, tout ça), tout concourt à signer la fin d’un monde de fantasmes au profit d’un nouveau, chargé en rites grossièrement lyriques, à l’image de celle qui habite les derniers nanars érotiques de Jean-Claude Brisseau. Sauf que, si Brisseau filmait le sexe en se vautrant dans la naïveté et le bavardage poids lourd, Bonello garde sans cesse l’équilibre entre la beauté et le grotesque, entre la pureté et l’obscénité, entre la magnificence et la déchéance. L’émotion naît alors de ce contraste, diffus et jamais appuyé.
Et dans ce décor de maison close qui confine à l’asphyxie à force de répéter les mêmes rituels, la nouveauté réside dans le jeu érotique du déguisement : fantasme de la poupée désarticulée, improvisation d’un dialogue en japonais face à un client excité par la langue nippone, usage du champagne comme liquide baptismal, etc… Une petite excursion, brève mais marquante, s’interpose en plein milieu du métrage, prenant l’allure d’un pique-nique campagnard (le souvenir du Pique-nique à Hanging Rock de Peter Weir s’impose alors) et s’achevant par un plongeon dans une rivière calme. Retour bref au paradis perdu, à cette liberté tant désirée par les héroïnes. Mais la menace de la redite demeure : ces jeunes nymphes ont beau rêver de liberté et d’indépendance, elles restent isolées, asphyxiées, menacées d’extinction ou de banalisation de leur métier. Leurs seuls mouvements se résument à des postures ou à des déambulations à travers les salles et les couloirs, confinant à l’hypnose. Presque des fleurs fanées qui perdent leurs pétales un par un à force de rester figées dans les mêmes postures (un plan précis y fait référence). Même l’utilisation du split screen ne fait que renforcer la sensation d’isolement : en captant ainsi des rapports sexuels, des repos ou des activités quotidiennes, les actions révélées installent un lien entre les codes de cette organisation et le décor qui les circonscrit (plusieurs fenêtres, mais une seule prison dorée où chaque fenêtre donne à voir plus ou moins la même chose), installent le trouble du simulacre en même temps que celui d’un possible évanouissement. D’où l’inquiétude gravées sur les visages de ces beautés éphémères, dès l’instant où, le temps de la plus belle scène du film, un ballet de duos mélancoliques s’organise au son de Nights in white satin de The Moody Blues. Le moment incandescent du film, le voilà : suite à la mort de l’une d’entre elles, les voilà qui sentent leur fin arriver sans pouvoir renoncer à leur ronde quotidienne. L’une des ultimes répliques du film donne la clé de leur détermination : « Si nous ne brûlons pas, comment éclairerons-nous la nuit ? ».
On l’aura deviné : L’Apollonide n’était rien d’autre qu’une histoire d’amour fou. Cet amour qui pousse à posséder l’autre, à s’abandonner à son propre regard, quitte à ce que l’enveloppe corporelle en reste marquée à jamais, à l’intérieur (car tout commence là) comme à l’extérieur (car tout peut s’arrêter là). Cette quête éperdue d’amour et de liberté, c’est à travers ces jeunes femmes débordantes d’amour que Bonello la fait ressentir, là où ses précédents films (surtout Tiresia ou Quelque chose d’organique) se révélaient trop abstraits ou théoriques. D’autant qu’il réussit à conserver le mystère sur la réussite ou l’échec d’une telle quête. En témoigne le plan le plus ahurissant du film, audace suprême où se cristallise cette ambiguïté recherchée : dans le dernier quart d’heure, la jeune prostituée mutilée (et masquée !) vit un rapport sexuel incandescent, sans violence ni douleur, mais se complait au final dans une posture mutique et triste, où de ses yeux s’écoulent des larmes de sperme. Prise de conscience d’un échec irrémédiable ou victoire fugace de l’amour sur la brutalité du nouveau monde ? Chacun son interprétation. En tout cas, dans cette maison close, que l’on aura parcourue de fond en comble pendant deux heures, Bertrand Bonello aura réussi un sacré pari : capter et cristalliser la chute de la magnificence avec une maestria digne des plus grands, la douceur hypnotique de sa mise en scène n’ayant rien à envier aux plus grands films de Wong Kar-waï. Vraiment un très grand film, dont l’absence au palmarès cannois de 2011 sonne comme une injustice.
5 Comments
J'ai pas autant aimé que toi l'Apollonide, je lui préfère dans le même sujet la série Maison Close produite par Canal +.
Mais en tout cas contrairement a l'avis générale au dernier festival de Cannes plutôt négatif, j'ai apprécier le film de Bonello, dont j'avais trouvé "Le Pornographe" chiant a mourir.
Et j'adore le personnage de "La Femme qui rit", qui souligne assez justement le statut de prostituée à l'époque, à la fois objet de désir et de dégout.
Et puis y'a quelques scènes marquantes dans ce film qui sont encore bien ancré dans ma mémoire depuis le visionnage en mai dernier(la séquence de dépucelage de la jeune arrivante, la scène du début au moment de la défiguration, la séquence de la consultation, ou le médecin explique scientifiquement les limites intellectuelles des prostituées).
Sans oublier la séquence avec les larmes de sperme coulant le long des joues de la femme qui rit (scène déjà culte), on reproche a l'oeuvre de Bonello de n'être qu'un jolie tableau dépourvut d'âme, mais au contraire L'Apollonide et très justement représentatif de la vie et des conditions des femmes dans ces bordels à l'époque.
Enfin du moins, on sent que sous cette apparente tranquillité ou plaisir et bon temps font bon ménage, se cache en profondeur des cœurs meurtris et souiller par les hommes, les sourires en façade ne sont qu'un masque, pour mieux caché en dessous son véritable visage.
D'ailleurs c'est pas pour rien que d'un point de vue historique, "L'Apollonide" s'intéresse exclusivement à la fin de l'histoire des Maisons Closes en France, qui marque la rupture d'une époque et de ces coutumes.
Et puis j'ai toujours trouvé ce thème très intéressant a étudier, c'est bien qu'il soit de nouveau à l'ordre du jour au cinéma, d'ailleurs dans la politique actuelle Française, il a même était question a un certain moment d'un débat sur la réouverture ou non des Maisons Closes sur le territoire Français.
Pour exercer un meilleur contrôle sur les réseaux de prostitution et améliorer les conditions de ces femmes (certains le font par choix et d'autre par obligation, il ne faut pas oublier les deux aspects), pour ce qui reste encore dans notre société contemporaine, un sujet souvent tabou et délicat, sur ce que l'on surnomme "une Prostituée", l'un des plus vieux métier du monde, parait-il.
Je suis plutôt mitigé en ce qui concerne ce film. D'un côté, je suis encore sous le charme de l'esthétique du long métrage, très travaillé (le jeu sur les lumière notamment). Les décors sont lugubres et glauques mais paradoxalement luxueux et chics. Les costumes sont magnifiques et finalement, l'Apollonide est un beau film visuellement parlant. De plus, les acteurs sont tous excellents. Mais après, je cherche encore le but du long métrage. Alors que je croyais que l'histoire se construirait uniquement autour de la femme qui rit, le réalisateur/scénariste préfère se tourner vers les filles en général, du coup, on ne s'attache pas aux personnages, ou si, peu. De plus, pourquoi inclure dans le récit une nouvelle fille si ce n'est pour nous expliquer comment fonctionne la maison close ? La nouvelle fille n'a aucune influence sur l'évolution narrative et s'en va comme elle est venue. Du coup, je suis plutôt mitigé. S'il reste un long métrage intéressant, l'Apollonide aurait pu être largement plus convaincant.
Dans ce film, j'ai trouvé les actrices d'une présence incroyable…
Le rythme du film, l'atmosphère, la lumière, tout conspire à nous inclure dans cette maison, on a presque la sensation de moiteur, des odeurs…
Très rares les films qui donnent l'impression de s'adresser aussi à nos sens du toucher et de l'odorat.
A propos d'impression… très forts aussi les clins d'oeil à l'époque…
quand le personnage joué par Louis-Do de Lencquesaing demande et redemande souvent à pouvoir admirer l'entre-cuisse des belles, on se demande si ce n'est pas pour peindre "l'origine du monde"… et quand la petite nouvelle arrive, qu'elle défait ses cheveux et qu'elle doit se déshabiller devant la patronne, qui lui recommande de ne surtout pas maigrir, on se dit que dans quelques minutes, Auguste Renoir va débarquer pour venir chercher son modèle favori… étonnante ressemblance…
http://poemes-provence.fr/wp-content/uploads/2010… http://sacophile.files.wordpress.com/2011/04/reno…
Quand aux aspects rebutants de l'époque, ils sont suggérés par la scène où Hafsia Herzi pleure en lisant ce livre reflétant les positions des scientifiques du moment sur les prostituées, et bien sûr aussi dans cette atroce scène de voyeurisme de luxe…
On retrouve le même genre d'ambiance lourde dans "la Vénus Noire"…
j'ai d'ailleurs plusieurs fois pensé à ce film de Kéchiche…
Dans "L'Apollonide", on retrouve cette façon d'oser le lent et le long pour mieux nous immerger dans l'ambiance… nous faire participer à sa lourdeur, à ses langueurs… nous faire pénétrer dans ce qui hante ces femmes : le traumatisme de "la juive" qui devient peu à peu – par ce montage qui en ponctue le film, par son côté récurent – le traumatisme de toutes les filles… d'où l'excellent réflexe de Samira à la fin.
« surnommée « La femme qui rit » à cause de son faciès évoquant le Joker de Batman »
vous êtes sûr que ce n’est pas plutôt en référence à L’homme qui rit, de V.Hugo ?
Réponse à ego : je pense que vous avez raison, en effet (je ne connaissais pas encore la référence à l’époque où j’avais rédigé cette critique). Mea culpa pour cette erreur :)